Alors que le nouveau wali d'Oran n'a pas encore été installé, la commune éponyme est secouée derechef par des tiraillements internes matérialisées par la démission de Zineddine Mohamed Hassam, élu FLN à l'APC d'Oran, délégué du secteur urbain de Sidi Bachir et délégué du département des moyens généraux. Une démission qu'il explique à travers un courrier détaillé comme étant la résultante de plusieurs conditions convergentes qui l'ont conduit à ne plus vouloir assumer un «état de fait» qui pénalise et les élus et les citoyens. Parmi les griefs retenus contre le premier gestionnaire de la ville, le gel des commissions juridiques du conseil communal ainsi que l'absence des outils de travail entravant la bonne gestion des secteurs urbains, ce qui a entraîné, selon M. Hassam, des difficultés rencontrées par les agents communaux dans la collecte des ordures ménagères qui se déroule dans «des conditions inhumaines». Le rédacteur de la lettre de démission évoque également l'absence d'un programme de développement de la ville ainsi que des priorités pour une vision pragmatique du développement urbain. Il dénonce aussi l'incapacité de l'APC à consommer les budgets alloués par la tutelle, ce qui a provoqué l'arrêt de projets qualifiés «d'importants» pour la ville et le citoyen.