«Le prochain match contre la Centrafrique est important mais pas décisif». Pas de panique. Le nouveau coach des Verts, Benchikha, fait dans la prospective la tête froide. C'est rassurant. A quel moment, il faut répliquer vite à cette projection, l'Algérie jouera-t-elle la (les) rencontre(s) décisive(s) et conte quel adversaire dans ce groupe D (Tanzanie, Maroc, Centrafrique) pour finir leader et se qualifier directement en CAN 2012 ? Car, la situation risque d'être bloquée si l'on table sur une hypothétique meilleure 2e place (il n'y en aura que trois avec un décompte spécial suite au forfait de la Mauritanie et la suspension récente du Nigeria) qui relève d'une donne de poker. On connaît des joueurs qui confondent vitesse et précipitation, mais pas des coaches «comptables» maîtrisant les résultats à l'avance d'une compétition à 4 équipes et qui n'en est qu'à sa deuxième journée. Qui peut assurer, après ce match «pas décisif», que les Verts gagneront le reste du parcours (Tanzanie et Maroc à l'extérieur, Maroc et Centrafrique à domicile). Même avec ce calcul, on peut ne pas terminer premiers du groupe si la Centrafrique nous battait à l'aller et réussirait à prendre 9 points contre la Tanzanie (aller-retour) et le Maroc (retour). C'est dire que ce jugement de «pas décisif» ne pèse pas et ne peut constituer un pari. Heureusement que la Centrafrique et le Maroc ont fait match nul au match aller. L'Algérie devait partir du principe que tous les matches étaient décisifs, à commer par celui, raté, contre la Tanzanie. Les joueurs, eux, à l'unanimité, dans leurs déclarations, estiment qu'il faut gagner tous les matches. C'est plus rassurant. Et ça paye. Cash !