Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la première session ordinaire du Conseil national de l'Union générale des femmes algériennes (UNFA), la ministre a souligné qu'elle croyait « en la force de la société civile dans ce qui a été accompli et dans la consécration des valeurs de l'Etat », citant le rôle important de l'UNFA, depuis sa création, dans la promotion de la femme algérienne. Mme Meslem a salué, par ailleurs, les acquis de la femme algérienne durant la décennie passée grâce aux réformes du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui en a fait « la fierté du monde arabe ». La secrétaire générale de l'UNFA, Nouria Hafsi, a appelé à renforcer la présence de la femme dans la vie politique et à lui donner la chance d'accéder à des postes de responsabilité au sein de l'Etat. Dans une déclaration en marge des travaux de cette rencontre, Mme Hafsi a souligné que malgré la nomination de 7 femmes à des postes ministériels lors du dernier remaniement, « la femme continue de souffrir de discrimination et la part qui lui est dévolue reste faible par rapport à son apport ». Elle a, par ailleurs, appelé à réhabiliter son organisation afin qu'elle retrouve la place qui était la sienne avant l'avènement du pluralisme politique, précisant que l'on ne peut mettre sur un même pied d'égalité les organisations ayant une large base populaire et les petites associations. Concernant le projet de révision constitutionnelle, qui sera débattu et enrichi par les partis politiques et les organisations au début de la semaine prochaine, Mme Hafsi a indiqué qu'il « ne cadre pas avec les aspirations du peuple », ajoutant que « certains articles ne sont pas clairs, notamment ceux relatifs aux prérogatives des pouvoirs exécutif et législatif et à la nature du régime politique ». Outre l'examen des propositions sur le projet de révision constitutionnelle, les participantes aux travaux du conseil national de l'UNFA doivent également élaborer le règlement intérieur de l'organisation et élire le secrétariat national.