-La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, a appelé, hier, à Alger, à adopter le système des quotas en vue de la promotion de la femme dans la vie politique ainsi qu'au sein des assemblées élues. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Mme Hafsi a indiqué que "pour une période de transition, il est impératif d'adopter ce système (des quotas) afin de garantir un taux de 30% pour les femmes au sein des assemblées élues, que ce soit les Assemblées populaires communales, de wilayas et nationale ou le Conseil de la nation". Mme Hafsi qui conduisait une délégation de l'UNFA, a estimé que le système des quotas est le moyen à même de permettre à la femme de "participer" aux assemblées élues, mais aussi, a-t-elle ajouté, d'amener les partis politiques à "respecter" cette règle. Evoquant l'importance de ces consultations sur les réformes politiques, elle a affirmé qu'il s'agit là, d'une "opportunité historique à ne pas rater" pour engager des réformes "profondes puisées de la réalité nationale" de la société algérienne. En ce sens, l'hôte de Bensalah a appelé à "mettre en valeur" le rôle de la société civile, le qualifiant de "déterminant" quant à la mise en œuvre et la concrétisation du programme des réformes. Mme Hafsi, a ainsi, insisté sur "l'implication" du peuple dans le cadre de ces réformes, notamment en ce qui concerne la révision de la Constitution. De son côté, Mériem Belmihoub Zerdani a appelé à valoriser davantage le rôle de la femme-cadre en Algérie en la désignant aux postes de responsabilité à tous les niveaux. Elle a notamment fait observer que la présence de la femme sur la scène politique et au niveau des postes de responsabilité à tous les paliers, devrait refléter le taux élevéde sa réussite à l'université notamment. L'experte algérienne au Comité des Nations unies contre la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a, ainsi, appelé à appliquer les dispositions de la Constitution concernant l'égalité entre l'homme et la femme, d'autant plus, a-t-elle précisé, que l'Algérie a ratifié des conventions et des traités internationaux consacrant l'équité entre les deux sexes. Mme Belmihoub Zerdani, en sa qualité d'ancienne moudjahida ayant déjà occupé de hautes fonctions au sein de l'Etat, a en outre, appelé à "prendre en considération l'amazighité au même titre que les deux autres composantes, à savoir, l'arabité et l'islamité, conformément aux dispositions de la Constitution." -La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, a appelé, hier, à Alger, à adopter le système des quotas en vue de la promotion de la femme dans la vie politique ainsi qu'au sein des assemblées élues. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Mme Hafsi a indiqué que "pour une période de transition, il est impératif d'adopter ce système (des quotas) afin de garantir un taux de 30% pour les femmes au sein des assemblées élues, que ce soit les Assemblées populaires communales, de wilayas et nationale ou le Conseil de la nation". Mme Hafsi qui conduisait une délégation de l'UNFA, a estimé que le système des quotas est le moyen à même de permettre à la femme de "participer" aux assemblées élues, mais aussi, a-t-elle ajouté, d'amener les partis politiques à "respecter" cette règle. Evoquant l'importance de ces consultations sur les réformes politiques, elle a affirmé qu'il s'agit là, d'une "opportunité historique à ne pas rater" pour engager des réformes "profondes puisées de la réalité nationale" de la société algérienne. En ce sens, l'hôte de Bensalah a appelé à "mettre en valeur" le rôle de la société civile, le qualifiant de "déterminant" quant à la mise en œuvre et la concrétisation du programme des réformes. Mme Hafsi, a ainsi, insisté sur "l'implication" du peuple dans le cadre de ces réformes, notamment en ce qui concerne la révision de la Constitution. De son côté, Mériem Belmihoub Zerdani a appelé à valoriser davantage le rôle de la femme-cadre en Algérie en la désignant aux postes de responsabilité à tous les niveaux. Elle a notamment fait observer que la présence de la femme sur la scène politique et au niveau des postes de responsabilité à tous les paliers, devrait refléter le taux élevéde sa réussite à l'université notamment. L'experte algérienne au Comité des Nations unies contre la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a, ainsi, appelé à appliquer les dispositions de la Constitution concernant l'égalité entre l'homme et la femme, d'autant plus, a-t-elle précisé, que l'Algérie a ratifié des conventions et des traités internationaux consacrant l'équité entre les deux sexes. Mme Belmihoub Zerdani, en sa qualité d'ancienne moudjahida ayant déjà occupé de hautes fonctions au sein de l'Etat, a en outre, appelé à "prendre en considération l'amazighité au même titre que les deux autres composantes, à savoir, l'arabité et l'islamité, conformément aux dispositions de la Constitution."