« Elevez votre voix, pas le niveau de la mer » est le slogan sous lequel se déroule ce rendez-vous environnemental. Des expositions de produits de recyclage et d'artisanat, ainsi que des activités pour enfants étaient au programme. Les bambins se sont adonnés aux concours de dessin, brevets et concours de cyclisme et à l'exhibition d'aviron et de canoë. Une ambiance joyeuse et de détente régnera pendant une semaine dans ce qui est devenu le lieu de ralliement de nombreuses familles depuis quelques mois déjà. Dans son allocution d'ouverture, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, a remercié les associations présentes « pour le rôle qu'elles jouent dans la protection de l'environnement ». « Il faut aimer pour mieux protéger », a-t-elle souligné. La ministre a déclaré que « le littoral algérien est sous pression pour satisfaire les besoins socioéconomiques du pays ». « Notre mission est de veiller à ce que le développement ne se fasse pas au détriment de la bonne santé du littoral », a-t-elle déclaré. « La politique nationale de protection de l'environnement est intégrée dans tous les programmes de développement, tous secteurs confondus », a précisé Mme Boudjemaâ. Elle a rassuré que la « dimension environnementale est prise en considération dans l'ensemble des programmes de développement initiés par le président de la République, et ce, pour relever le défi et protéger toutes les réserves et les patrimoines naturels ». La ministre a indiqué, à ce propos, que « divers programmes de protection de la nature et de préservation de l'environnement ont été lancés par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, en collaboration avec d'autres départements ministériels, pour la sauvegarde de la biodiversité et de l'écosystème algérien ». Mme Boudjemaâ a souligné la nécessité d'éveiller les esprits sur l'importance de la préservation de l'environnement. S'exprimant sur l'aménagement du littoral, elle a mentionné que les actions entreprises ne devaient pas se faire au détriment des ressources marines et côtières. A ce sujet, elle a fait remarquer que « la gestion durable du littoral exigeait une concertation nationale, une synergie de plusieurs départements ministériels ». En vue de valoriser le patrimoine écologique, Mme Boudjemaâ a fait savoir que son ministère avait mis en place une stratégie axée sur la protection des aires marines, la sauvegarde des 400 espèces aquatiques et l'aménagement du littoral. 180 stations d'épuration d'ici la fin de l'année De son côté, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a affirmé que le secteur de l'eau était engagé, aux côtés du ministère de l'Environnement, pour faire face aux changements climatiques. Necib a rappelé les différentes menaces que font peser les changements climatiques et leurs effets sur les infrastructures du secteur, notamment les barrages. Il a mis l'accent sur les actions engagées par son ministère. Le ministre a cité, notamment, « l'épuration des eaux usées et leur utilisation dans l'agriculture ». Il a précisé que « pas moins de 140 stations d'épuration ont été réalisées à l'échelle nationale et leur nombre sera de 180 vers la fin de l'année en cours ». Pour sa part, Mohamed Tahmi, ministre des Sports, a mis en exergue le rôle du sport dans la sensibilisation et la communication sur la sauvegarde de la nature. Il a exhorté « les sportifs à véhiculer des messages visant à promouvoir l'écologie auprès des citoyens ». La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, a appelé à la promotion du tourisme écologique et alternatif qui prendrait en compte la biodiversité et l'équilibre des écosystèmes. Elle a aussi rappelé que « la protection de l'environnement et des côtes algériennes était un enjeu important pour la promotion du tourisme ».