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Un support psychologique indéfectible
Lamine Bechichi évoque l'apport des artistes à la guerre d'indépendance
Publié dans Horizons le 09 - 06 - 2014

L'Algérie a été libérée par l'ensemble de ses enfants. Les artistes ont été le porte-flambeau de la révolution et ont contribué à hisser le combat libérateur avant de concourir à l'édification du pays. Cette réalité a été au centre de la conférence qu'a animée, hier, au centre culturel Mustapha- Kateb d'Alger, Lamine Bechichi, ce commentateur à la radio de la révolution, au côté de Aissa Messaoudi « voix de l'Algérie » qui émettait depuis la Tunisie. Lors de cette rencontre organisée par l'Etablissement Art et Culture de la wilaya d'Alger pour marquer la journée nationale de l'artiste, Lamine Bechichi a tout d'abord évoqué sa vie qui repose, dira-t-il, « sur trois volets essentiels que sont l'éducation en ma qualité d'instituteur, l'information car j'ai contribué, auprès de Mohamed El Mili, Mohamed Salah Seddik, Abdellah Cheriet et le docteur Chibane, à l'édition de la revue « El Moukaouama El Djazairia (la résistance algérienne) » en novembre 1956 et ma participation à la « voix de l'Algérie ». L'autre volet que j'estime énormément est le culturel ». Le rôle joué par son institutrice, Meriem Daoudi, à l'école coloniale, a été déterminant dans son penchant pour la vie culturelle et artistique. « Mme Daoudi nous accompagnait dans nos chants avec le piano. Elle gavait notre esprit de culture mais aussi nos panses de produits dont on rêvait comme le biscuit et le chocolat » s'est-il remémoré. Son penchant pour la musique le poussa à s'inscrire au centre El Mourchidi de Tunis. Sur les 72 élèves, seuls 12 ont réussi les différents examens, dont Lamine Bechcichi et un autre Algérien. Mais la révolution et le décès de son père lui dictèrent un autre parcours puisqu'il est devenu instituteur d'arabe. Durant la révolution, le conférencier s'est occupé de l'information au côté de Réda Malek et Ali Boumendjel. Les évènements qui se sont succédé en 1958 ont contribué à faire connaître la cause algérienne. Il s'agit de l'attaque de Sakiet Sidi Youcef, la création de la troupe artistique du FLN sous la houlette de Mustapha-Kateb et de l'équipe de football du FLN. Des gradés ont aussi quitté l'armée française pour rallier les rangs de l'ALN. Les artistes, au même titre que les footballeurs, ont joué un rôle important dans la combat psychologique.
La troupe artistique du FLN était composée d'une équipe musicale et d'une autre théâtrale. Parmi les musiciens, il y avait El Hadi Radjeb, Farid Ali, Ahmed Wahbi, Wafia et Ammi Dahmani un virtuose de la gasbah (flute). En évoquant cette étape, Lamine Bechichi fera remarquer que « le peuple libyen, à sa tête Driss Senouci, a fortement soutenu notre cause et je suis désolé pour ce qui lui arrive aujourd'hui. Même le mendiant donnait sa recette journalière en guise de soutien à notre combat » soutient-il. Une fois l'indépendance retrouvée, c'est la désolation pour les artistes n'ayant pas de toit. En effet, le conférencier affirmera que des artistes se sont retrouvés dans un lieu de débauche « Le Sphinx » de Bab El Oued. Il a fallu attendre 1982 pour qu'on prenne conscience de la situation et reloger les 14 familles dans des lieux décents et dignes de leur sacrifice pour ce pays ». L'autre point noir qui a entaché le parcours des artistes algériens est la spoliation de la maison devant servir à abriter l'Office national des artistes et des créateurs. Un appel est lancé pour récupérer cet édifice réalisé par des fonds des artistes.

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