Les nations « vivantes » se doivent de préserver leur patrimoine culturel et historique pour l'intégrer à toutes productions culturelles nouvelles, a estimé, hier, à Oum El Bouaghi, Azzedine Mihoubi, président du Haut-Conseil de la langue arabe. Animant une conférence intitulée « Culture et histoire, un dialogue éternel », organisée à la maison de la culture Nouar-Boubakeur, à l'occasion de la journée de l'artiste, Mihoubi a considéré que l'histoire de l'Algérie, parsemée de gloire et de hauts faits, doit être transmise aux générations futures. Le conférencier a également indiqué que 3.000 ouvrages ont été écrits sur la Révolution de Novembre qui constitue « un modèle de lutte populaire pour la liberté et la dignité » pour les sociétés arabes. Le président du Haut-Conseil de la langue arabe a également souligné que la langue arabe, « langue de société et du savoir, doit susciter la fierté de ceux qui la pratiquent ». La conférence, suivie par une assistance nombreuse constituée, notamment de jeunes étudiants de l'université Larbi-Ben-M'hidi, a donné lieu à un riche débat.