Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a appelé, hier, à l'élargissement du groupe pour la transition démocratique à l'ensemble des acteurs politiques afin de faciliter l'élaboration d'une « conception consensuelle » de l'avenir du pays. Cette conception constituera, selon un communiqué du PLJ, « la base d'un dialogue national global dont le pouvoir avec ses deux facettes, civile et militaire, fera partie ». Réuni, vendredi dernier, le bureau national du PLJ a estimé que la rencontre de Zéralda « offre au pouvoir de nouvelles approches qui s'inscrivent dans l'optique du changement pacifique plus que jamais à l'ordre du jour ». Il a dans, le même cadre, considéré que les recommandations de la rencontre de Zéralda ne sont pas en contradiction avec l'objectif déclaré des consultations relatives à une révision consensuelle de la Constitution. Selon le PLJ, qui avait participé à la conférence, il est « possible de rapprocher les points de vue des uns et des autres par le biais du dialogue », soulignant, par la même occasion, qu'un dialogue qui suppose l'adhésion de toutes les parties, « et en premier lieu le pouvoir », ne peut être l'œuvre d'une seule partie, mais « le fruit d'un travail commun entre le pouvoir et toutes les composantes de l'opposition ». A noter que la réunion du bureau politique a été consacrée à l'évaluation de la participation du parti à la fois aux consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution, et à la conférence pour les libertés et la transition démocratique tenue récemment à Zéralda. A l'ordre du jour figurait également l'examen de la situation organique du parti dans la perspective de la relance de l'opération de structuration à travers les wilayas, a précisé le communiqué.