Le parti de la liberté et de la justice (PLJ) a appelé lundi à l'élargissement "davantage" du groupe pour la transition démocratique à l'ensemble des acteurs afin de faciliter l'élaboration d'une "conception consensuelle" de l'avenir du pays. Cette conception constituera, selon un communiqué du PLJ, "la base d'un dialogue national global dont le pouvoir avec ses deux facettes, civile et militaire, fera partie". Réuni vendredi dernier le bureau national du PLJ, a estimé que la rencontre de Zéralda "offre au pouvoir de nouvelles approches qui s'inscrivent dans l'optique du changement pacifique plus que jamais à l'ordre du jour". Il a dans le même cadre, considéré que les recommandations de la rencontre de Zéralda ne sont pas en contradiction avec l'objectif déclaré des consultations relatives à une révision consensuelle de la constitution. Selon le PLJ qui avait participé à la conférence, il est "possible de rapprocher les points de vue des uns et des autres par le biais du dialogue", soulignant par la même occasion, qu'un dialogue qui suppose l'adhésion de toutes les parties, "et en premier lieu le pouvoir", ne peut être l'œuvre d'une seule partie, mais "le fruit d'un travail commun entre le pouvoir et toutes les composantes de l'opposition". La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) s'était réunie mardi dernier dans la perspective d'engager un débat national autour d'une transition démocratique "à même de garantir les libertés et la stabilité" de l'Algérie. La rencontre avait regroupé 125 invités, dont des partis (une dizaine) et des personnalités politiques, dont Ahmed Benbitour, Ali Benflis, Mouloud Hamrouche, Abdelaziz Rahabi, Saïd Sadi, Mokrane Aït Larbi, Ali Yahia Abdennour, ainsi des membres du parti dissous (FIS). A noter que la réunion du bureau politique a été consacrée à l'évaluation de la participation du parti à la fois aux consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution, et à la conférence pour les libertés et la transition démocratique tenue récemment à Zéralda. A l'ordre du jour figurait également l'examen de la situation organique du parti dans la perspective de la relance de l'opération de structuration à travers les wilayates, a précisé le communiqué.