Le président du parti El Adala, Abdallah Djaballah, a affirmé, hier, lors d'une rencontre de formation interne, que la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), à laquelle son parti a adhéré, se doit de se fixer des objectifs communs et de franchir une autre étape, celle de la « mobilisation populaire ». « La Coordination est appelée à changer d'appellation et à rechercher de nouvelles idées communes quelles que soient les tendances politiques et idéologiques des uns et des autres. Le but est que l'opposition arrive à ses fins, loin des convergences inutiles », indique-t-il, faisant remarquer que lors du dernier rassemblement de la CLTD, certains intervenants ont tenté de faire passer leurs idéologies, évoquant des questions qui font l'objet de contestation par les différentes formations politiques. Il a souhaité que les partisans de cette initiative soient plus conscients à l'avenir des véritables objectifs de cette alliance, « inédite en Algérie ». Djaballah a indiqué que les négociations avec le « pouvoir » sont inévitables pour trouver une solution définitive à la crise actuelle. Sauf que celles-ci ne doivent pas se faire de « façon individuelle », faisant allusion au FFS, dont la participation à cette Coordination est très significative, s'agissant « du plus vieux parti de l'opposition ». Pour mener à bon port ce projet, le président d'El Adala propose d'approfondir la démarche en faisant un effort supplémentaire qui se traduira par l'organisation de conférences régionales et locales. L'objectif étant d'aller vers la mobilisation citoyenne pour conforter cette initiative nécessitant, d'après lui, « l'adhésion de l'élite ayant pour rôle notamment d'éclairer l'opinion publique ». Djaballah estime qu'il faut faire d'abord un diagnostic de la situation qui sera suivi par une solution commune, efficace et opérante. « Tous ceux ayant pris part à la dernière réunion de la CLTD se doivent de participer à l'élaboration de sa plate forme dans le cadre d'un débat global et responsable », ajoutera-t-il. Sur un autre registre, le leader d'El Adala s'est élevé contre la décision d'autoriser l'ouverture de bars. Il a affirmé qu'il condamne cette décision, car en contradiction avec nos principes religieux. Djaballah a souligné que les initiateurs d'une telle décision doivent assumer leurs responsabilités.