Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé, hier, que le marché algérien du travail comptait « 140.000 travailleurs étrangers de 125 nationalités différentes. Le nombre d'étrangers ayant obtenu un permis de travail en Algérie est, selon les chiffres du ministère, de 140.000, de 125 nationalités différentes », a indiqué El Ghazi dans une déclaration en marge de la rencontre avec les directeurs de wilaya de l'emploi et les inspecteurs du travail. Il a précisé que parmi ces travailleurs étrangers figurent également des représentants de sociétés et de contractants avec des opérateurs privés algériens, soulignant que les droits de ces derniers étaient « garantis » conformément aux lois en vigueur. Il est exigé de la main-d'œuvre étrangère d'assurer une formation au profit de la main-d'œuvre nationale, notamment les jeunes et dans des spécialités leur permettant d'acquérir une qualification dans les métiers qu'ils exercent. D'autre part, le ministre du Travail a insisté sur la « rigueur » dans l'application de la législation algérienne à l'égard des sociétés étrangères, rappelant que la main-d'œuvre étrangère avait droit à un « traitement convenable » loin de toute « discrimination » et jouissait du droit d'adhésion aux « syndicats » sur la base des textes de loi. Des mesures ont été prises pour l'obtention du permis de travail pour les étrangers dans le cadre des dispositions de régulation et d'organisation du marché du travail dont l'« adéquation de la qualification et de l'expérience du travailleur étranger aux métiers requis sur le marché algérien et l'obtention du permis de travail conformément aux lois et règlements en vigueur ». L'obtention d'un permis de travail obéit à un « besoin réel » des sociétés étrangères et aux exigences économiques de la main-d'œuvre étrangère.