Le professeur en droit public, Azzouz Kardoun, a opté, hier, à Alger, dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, pour une Constitution consensuelle, enrichie par la nouvelle donne politique et technique. « Nous devons sortir avec une Constitution consensuelle, qui doit être enrichie par les nouvelles donnes politiques et techniques », a indiqué Kardoun dans une déclaration à la presse à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Kardoun, président de la Commission de révision de la Constitution en 2013, a déclaré avoir abordé avec Ouyahia le nouveau projet de révision de façon générale. « J'ai présenté à Ouyahia le travail accompli par ladite commission », soulignant avoir « remis le projet de révision de la Constitution à la partie concernée ». Il a relevé qu'« après l'élection présidentielle d'avril dernier, il y a eu une nouvelle donne qui doit être prise en considération pour l'enrichissement de la Constitution ». Kardoun a considéré cette nouvelle donne comme « une plateforme de travail pour les consultations en cours sur la révision de la Constitution ». « Nous sommes d'accord sur cette nouvelle approche », a-t-il ajouté.