Après la visite de Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur, au mois de septembre dernier, c'est au tour de Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, garde des Sceaux et ministre de la Justice et des Libertés d'effectuer, à partir d'aujourd'hui, une visite de deux jours à Alger. Lors de cette visite, avait souligné, jeudi dernier, M. Tayeb Belaïz, ministre de la Justice, Garde des sceaux, il s'agira d'évaluer la coopération juridique et judiciaire entre l'Algérie et la France. Par ailleurs, il espère que, lors de cette rencontre, les deux pays discuteront de la possibilité d'offrir plus d'opportunités pour renforcer davantage la coopération en matière de formation des magistrats notamment. Une coopération « excellente», avait-il assuré en ajoutant que l'Algérie est pleinement satisfaite des résultats de ce partenariat. Cela dit, le ministre n'avait pas confirmé la signature d'aucun accord entre les deux parties dans le domaine de la justice, estimant que cela est inutile étant donné que les conventions existantes donnent de bons résultats. A l'ordre du jour donc de cette visite, l'évaluation, le renforcement et la concrétisation de la coopération juridique entre Alger et Paris. A propos de l'affaire Mami, le ministre a assuré qu'elle ne sera pas abordée lors de cette rencontre. Notons que cette visite n'est pas la première de Michèle Alliot-Marie. Elle est déjà venue en Algérie en 2008 alors qu'elle était ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, à l'invitation de M. Noureddine Yazid Zerhouni, à l'époque où ce dernier était ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, pour s'entretenir de la lutte contre le terrorisme et contre la criminalité organisée.