Le groupe Equipmag vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt national et international pour la création d'une joint-venture avec sa société Etrag, spécialisée dans la production et la commercialisation de tracteurs agricoles. Cette société, issue de la scission de l'ex-Société nationale de production de moteurs-tracteurs, CMG), située à Constantine, est considérée comme le leader sur le marché algérien dans la fabrication de tracteurs agricoles dont la mise sur le marché remonte à 1974. La société détient même des parts à l'exportation. L'entreprise veut à travers ce partenariat, selon le communiqué du groupe, « fabriquer une gamme de génération récente et puissante pour la satisfaction du marché national. » Etrag, qui a par ailleurs des possibilités d'export sur plusieurs pays africains et arabes, précise que ce partenariat s'inscrit dans les nouvelles conditions liées à l'investissement en Algérie, c'est à dire les dispositions introduites par la loi de finances complémentaire pour 2009 qui imposent, entre autres, une majorité du capital de 51% au profit du partenaire national. En outre, on envisage, à travers d'autres conditions que le partenaire devra satisfaire, « un processus d'intégration industrielle, progressif, selon un Business plan à convenir entre les deux parties. » Pour rappel, Equipmag qui dispose d'un important potentiel industriel vient de céder, il y a quelques mois, une de ses unités spécialisée dans la production de compteurs (AMC) à Sonelgaz. Equipmag dispose d'un portefeuille de 16 entreprises dans trois filières dont certaines sont à la recherche d'un partenariat. On peut citer la filière matériels roulants et travaux publics, la filière matériels agricoles et embarcations de pêche. Parmi les autres entreprises soumises à l'offre de partenariat, il y a aussi Ecorep (spécialisée dans la fabrication de bateaux de pêche), MagiI, SFT et Mat chargées de la fabrication de matériel agricole complémentaire (charrues, citernes,...). Pour les responsable de la SGP, ce qui devrait attirer les éventuels partenaires, c'est le plan de soutien à la croissance qui constitue une opportunité de poids pour les partenaires potentiels. Le partenariat pourrait se traduire par « une mise à niveau des usines, la satisfaction de la demande du marché local et l'accès à de nouveaux marchés tels la Libye, le Soudan, la Tunisie, le Maroc et autres pays du Moyen-Orient et africains ou d'autres marchés à définir », ajoute-t-on. De son côté le groupe Eriad, spécialisé dans la fabrication des semoules, farines et pâtes alimentaires, a lui aussi proposé ses deux filiales les Moulins de Tizi Ouzou et les Moulins du Tell à une participation de l'ordre de 49% maximum pour le partenaire étranger et de 66% dans le cas d'une offre provenant d'un partenaire national. Les Moulins de Tizi Ouzou disposent de trois unités, l'une à Tadmaït (320 t/j de blé tendre), les deux autres à Baghlia I (200 t/j de blé tendre) et Baghlia II (400 t/j de blé dur). Quant aux unités rattachées aux Moulins du Tell, il s'agit de la minoterie de Smaïlia dont les capacités de fabrication sont de l'ordre de 400 tonnes quotidiennes de blé tendre alors que le complexe Benbadis lui produit 150 tonnes de blé dur