Algérie Poste risque de renouer avec la protestation. Des travailleurs dans la wilaya d'Alger annoncent deux journées de grève pour mercredi et jeudi prochains. Objectif : dénoncer « les intimidations et l'acharnement de la direction » à leur encontre. Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) se démarque de cette action. Son chargé d'information, Abdellaoui Hafid, rejette toute implication du syndicat dans cette action de protestation. « Nous n'avons aucun lien avec cet appel à la grève », nous a indiqué un membre de cette entité. Et d'ajouter que c'est un groupe de travailleurs non encore identifié qui est à l'origine de cette action. Contacté par nos soins, le syndicaliste Amar-Khodja Tarek réfute son implication dans la grève. Il dénonce le fait que son nom soit associé à cette action et cité par ce groupe. « Il s'agit-là d'une manière de me forcer davantage après l'acharnement dont j'ai été victime de la part de la direction », affirme-t-il. Chargé de la clientèle à l'établissement postal de Dar El-Beïda (Alger est), Amar-Khodja Tarek a soutenu que sa suspension est « abusive » et qu'elle a été décidée suite à sa participation à un arrêt de travail observé par l'ensemble des employés. Tout en dénonçant les manœuvres et autres tentatives d'intimidation et de provocation de l'administration, il confirme qu'il n'a rien à voir avec cette nouvelle grève dont il ignore complètement les initiateurs. Le syndicaliste parle d'un collectif « virtuel ».