Le président palestinien, Mahmoud Abbas, souhaite rencontrer le président Bouteflika. C'est Louai Aïssa, l'ambassadeur palestinien, qui a fait la demande d'audience, qui l'a affirmé, hier, à la rencontre de solidarité et de soutien organisée au niveau du siège de l'ambassade. Une fois de plus, l'Algérie a exprimé haut et fort son soutien à la Palestine, en particulier aux victimes de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. Une vingtaine de partis politiques et d'organisations et de la société civile ont participé à cette rencontre. Première personne à intervenir : Salah Bouguettaya au nom du FLN, « l'organisation politique qui a toujours été et qui restera aux côtés du peuple palestinien jusqu'à l'instauration de son Etat souverain ». Ammar Talbi, le représentant de l'Association des Oulémas algériens, s'est demandé où sont « déployées » les richesses des arabes et des musulmans. Noureddine Benbraham, des scouts musulmans, a réclamé, au nom des « hommes libres », la fin de l'offensive israélienne. Le FFS a préféré rendre publique, à l'occasion, une déclaration où il « dénonce l'agression israélienne contre Ghaza et exprime sa solidarité avec le peuple palestinien ». Le Parti du renouveau, le MPA et Nahda ont eux aussi dénoncé l'opération israélienne. Si l'UNFA et l'UNJA ont estimé que nous avons besoin d'une « position positive de la Ligue arabe », les représentants de la société civile se demandent « où sont les organisations des droits de l'Homme qui se taisent devant les massacres commis contre les enfants et les civils ? ». Selon Louai Aïssa, l'assassinat des trois jeunes Palestiniens et celle de l'adolescent palestinien fait partie d'un plan bien préparé par « le seul Etat né sur la démolition », selon l'expression du représentant du Parti de l'Avenir, et ce, pour préserver Israël et et garder son emprise sur al-Qods. Le nouvel ambassadeur a l'intention de solliciter l'organisation d'une campagne de don de sang au profit des ghazaouis.