Les prix des produits alimentaires sont restés stables en ce début de la deuxième quinzaine du Ramadhan. Ce qui n'est pas le cas dans certains marchés de la capitale. L'affluence des consommateurs n'a pas influé sur les prix du fait d'une offre diversifiée et abondante. La pomme de terre est cédée entre 60 et 65 DA le kilogramme, selon la qualité, au marché Ferhat-Boussaâd à Alger-Centre. Au marché couvert Amar-El-Kama (Basse-Casbah), le tubercule, de meilleure qualité, est vendu à 60 DA alors qu'il est passé à 70 DA au marché Ali-Mellah (1er-Mai). « Il s'agit de la pomme de terre d'Oued Souf », a justifié un commerçant. Le prix de la tomate n'a pas baissé en cette période qui coïncide avec la campagne de collecte. Elle est cédée entre 50 et 90 DA. Le prix du poivron n'a pas changé, à savoir 100 DA le kilogramme. Le prix de la carotte reste élevé, selon plusieurs consommateurs, dépassant les 80 DA. Idem pour la courgette vendue à 90 DA, la salade à 100 DA. Pour la majorité des consommateurs rencontrés, « les prix sont plus ou moins abordables comparativement au Ramadhan précédent où la pomme de terre a dépassé les 100 DA, la courgette les 120 DA et la tomate les 150 DA ». Néanmoins, certains sont déçus. « On s'attendait à une baisse sensible des prix, notamment des produits de large consommation, il n'y a pas eu de hausse, pourvu que cela dure », a lancé un père de famille rencontré au marché Amar-El-Kama, à la place des Martyrs. Reste que les prix des fruits demeurent excessifs. Une hausse justifiée, selon certains marchands, par la... pénurie. Les cerises sont cédées à 650 DA le kilogramme, les figues entre 220 et 260 DA, le raisin de table à 220 DA, les pêches à 180 DA et le melon à 50 DA. Face à cette hausse, les citoyens se rabattent sur les marchands ambulants des fruits. « C'est moins cher, en plus, c'est plus frais et on est mieux servi », a souligné une dame. Côté viandes, celle du mouton affiche entre 1.350 et 1.450 DA alors que le bœuf est à 1.400 DA le kilogramme. La viande importée du Brésil cédée au marché Ali-Mellah à 900 DA n'attire pas les consommateurs. Remarque : certains commerçants n'affichent toujours pas les prix. Les prix ont baissé durant les dix premiers jours du Ramadhan de 32% pour le poivron, de 10% pour la courgette et la tomate fraîche, de 9% pour le piment, de 8% pour le haricot vert, de 6% pour l'oignon, de 4% pour la pomme de terre, de 3% pour la carotte et de 2% pour la salade, selon le ministère du Commerce. A l'exception des pêches dont le prix a connu une hausse de 6%, le marché des fruits frais s'est caractérisé par une tendance baissière, notamment de la pomme locale et de la banane dont les prix ont diminué de 6%.