L'officier de la gendarmerie a diqué à la presse, lors d'une visite guidée au profit des journalistes, pour s'enquérir de la mise en œuvre du « Plan Delphine » sur la bande côtière de cette wilaya, que « ces prévisions reposent sur les très forts taux de fréquentation des plages enregistrés jusqu'à ce jour ». Ces taux sont appelés à doubler avec l'arrivée de nouveaux vacanciers qui doivent bénéficier de leur congé annuel à partir de la moitié de ce mois, a-t-il souligné. Durant les mois de juin et juillet, une affluence de deux millions d'estivants a été relevée, en dépit du mois de Ramadhan qui a ralenti le rush sur les plages, sachant que la saison 2013, quelque sept millions d'estivants ont fréquenté la côte temouchentoise. L'affluence sur les plages d'Aïn Témouchent s'explique, cette année, par le nombre d'actions de développement dont a bénéficié la wilaya notamment la modernisation de son réseau routier menant vers les plages, le déploiement sécuritaire renforcé, les aménagements effectués au niveau des plages en vue d'assurer des conditions meilleures pour le repos des estivants. La plage de Rachgoun, relevant de la daïra de Béni Saf, est la plus prisée par les visiteurs, en plus des autres sites comme Targa, Madagh, Chatie El Hilal, Bouzedjar et Sbiat. Dans le cadre du « Plan Delphine », le groupement territorial de la Gendarmerie nationale d'Aïn Témouchent a mobilisé environ 2.500 éléments dont 250 motards en vue de renforcer la couverture sécuritaire dans 17 plages sur les 18 autorisées à la baignade. Les services de la police prennent, quant à eux, en charge l'encadrement sécuritaire d'une seule plage alors que 10 plages sont interdites à la baignade. Par ailleurs, en vue d'assurer une présence préventive et dissuasive contre la criminalité et autres formes de délinquance, les éléments de la gendarmerie ont assuré 5.000 patrouilles au niveau des plages, depuis le début de l'actuelle saison estivale. Deux cas de mort par noyade ont été enregistrés sur des plages interdites à la baignade.