La thématique de cette rencontre «Education et citoyenneté» regroupera jusqu'au 28 de ce mois des experts et représentants du Forum. Prononçant une allocution à l'ouverture des travaux, en présence de M. Ali Boughazi, conseiller du président de la République, du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci et le diplomate M. Lakhdar Ibrahimi et les représentants du Forum, le représentant personnel du Chef de l'Etat, M. Abdelaziz Belkhadem, a mis l'accent sur l'opportunité de cette rencontre annuelle et le rôle de l'Algérie dans la préservation des principes de l'éducation qui valorisent la citoyenneté. Selon M. Belkhadem, il faut œuvrer pour réactiver les réformes pour être au service de la citoyenneté. Cependant, il a déploré le fait que les universités arabes ne figurent pas parmi les grandes institutions du monde. «Il faut faire en sorte pour que toutes les universités du monde arabe puissent valoriser le concept de citoyenneté. Dans le contexte actuel de la mondialisation, on constate un relâchement des principes qui régissent et agissent sur la citoyenneté», a-t-il souligné, précisant que le système éducatif de chaque pays devrait mettre à profit ce réservoir de valeur pour conforter la citoyenneté, dans les sens d'appartenance à une Nation, avec tout ce qu'elle implique en termes de droits et obligations de chaque citoyen. Pour les experts algériens, la réforme de l'Ecole algérienne conforte l'éducation à la citoyenneté. C'est d'ailleurs le constat établi par le représentant du président de la République. «Avec la réforme du système éducatif, nous sommes en train de conforter notre appartenance», a souligné M. Belkhadem. L'exemple de l'Algérie est probant. En dépit de tous les efforts consentis, il lui reste beaucoup à faire. De même pour les pays arabes. Outre le poids du colonialisme, n'ayant pas permis aux compétences nationales de s'épanouir, on relève le cloisonnement ayant empêché certaines universités de figurer parmi les grandes institutions internationales.