Affaire d'organisation d'intérêt général, le secteur immobilier implique une attention toujours plus soutenue en ces multiples aspects que sont l'entretien du patrimoine existant, le réveil du civisme de tout habitant en sa qualité de locataire ou de copropriétaire, cela dans un sens de protection des espaces communs dans un cadre de bon voisinage. A un tel niveau d'approche d'en être à considérer le manque de mobilisation des habitants de la capitale en ce qui concerne leur manque d'organisation en matière d'entretien intérieur et extérieur de leurs immeubles respectifs, cela malgré les appels et recommandations multiples des autorités municipales. Comme jamais, donc, lesdites autorités se doivent d'intervenir plus efficacement aux fins d'enrayer la dégradation continue et déjà très prononcée de l'ensemble immobilier de la capitale, outre, son manque d'entretien dû à une mésentente entre habitants d'un même immeuble... Aussi, face à cette incapacité des locataires et copropriétaires à s'organiser aux fins de gérer et entretenir leurs lieux communs, il serait judicieux que l'autorité publique concernée s'en vienne à charger des agents immobiliers du rôle de syndic d'immeuble. Par une telle option, interviendrait, dès lors, la remise en fonctionnement des ascenseurs, des minuteries, des vide-ordures et une utilisation d'intérêt général des ressources financières des garages d'immeuble. Partant, de s'intéresser à ce milieu professionnel que sont les agences immobilières particulièrement à Alger où elles peuvent jouer un grand rôle en apportant leur soutien aux services publics de différents niveaux et chargés de l'habitat et de son entretien d'une façon générale. Car face à une demande de logements sans cesse croissante et émanant de différentes catégories sociales, de s'interroger quant à la validité des renseignements à partir desquels s'établissant le nombre de logements à réaliser, tenant compte en cela de leur durée sur fond d'entretien permanent dont l'absence actuelle ne fait qu'accentuer la crise de l'habitat. De plus, les statistiques s'établissant à ce propos ne seront jamais assez précises face à un exode rural ne cessant de s'accentuer et à un habitat algérois dont la dégradation s'aggravant n'est plus à dire, aussi bien au centre de la capitale qu'au niveau de sa banlieue plus ou moins proche. Et en ce sens, en sus du très grand nombre de demandes parvenant aux différents services et organismes concernés aux fins de l'obtention d'un logement à même de mettre un terme à la situation précaire des demandeurs, de s'intéresser au nombre de sollicitations formulées auprès des agences immobilières et émanant de différentes catégories de citoyens... Ne s'agissant pas, ici, d'empiéter sur les activités de ce secteur privé que sont les agences immobilières, de considérer, toutefois, que leurs données en termes d'activité peuvent contribuer à mieux préciser les besoins en matière d'habitat dans l'immédiat et à plus ou moins long terme, tenant compte en plus qu'un très grand nombre de citoyens ne se rapprocha nt pas desdites agences qu'ils considèrent comme réservées aux seules personnes à même d'acquérir ou louer une habitation à très fort coût. Enfin, de citer également le nécessaire intéressement aux annonces paraissant dans les colonnes des différents journaux et mettant en offres de vente : appartements, villas, terrains, renseignements particuliers n'enfreignant aucune loi mais pouvant intéresser tout autant des promoteurs privés que publics dès lors que s'agissant de terrains pouvant permettre une ou des contributions de tous ceux y étant liés professionnellement dans un sens d'intérêt privé ou public et national. Aussi, en termes de préservation et de développement de l'habitat à Alger, les agents immobiliers, en tant qu'hommes de terrain, pouvaient apporter une sérieuse contribution aux services publics concernés et pouvant les solliciter.