Dans une courte allocution prononcée à l'issue de l'installation officielle du nouveau président de la cour d'Alger, en l'occurrence Abdi Benyounès, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a précisé que cette nomination s'inscrit dans le cadre du mouvement partiel opéré par le chef de l'Etat. Un mouvement qui « donnera un nouveau souffle à la justice », indique-t-il, surtout s'agissant d'une cour très importante où l'activité judiciaire est très intense. Le garde des Sceaux a indiqué que le Conseil des ministres a approuvé un nouveau découpage judiciaire pour cette cour. A ce titre, il a annoncé que la projet de la loi de finances pour 2015 a alloué un budget pour la réalisation d'un nouveau siège pour la Cour d'Alger. Les réformes engagées dans le secteur de la justice prévoient plusieurs nouveautés. Des réflexions sont en cours concernant une nouvelle classification des cours et des compétences judiciaires. La Cour d'Alger se doit de bien cerner les outils de modernisation afin de répondre au mieux aux attentes des justiciables, a déclaré le ministre en rappelant que de nouvelles dispositions seront prises dans le cadre de l'amendement du code de procédure pénale concernant la détention provisoire et l'enquête préliminaire.