C'est une autre dimension que la journaliste écrivaine, Farida Hamadou, révèle. Elle vient de publier un roman : « La légende inachevée » aux éditions « Média plus » à Constantine. Il traite de la décennie noire, de la dépression et de l'amour des autres. Ses personnages sont essentiellement féminins. Elle a pris part à la manifestation « Maghreb des films » à Paris, en France. Comment êtes-vous venue à l'écriture littéraire ? Mon écriture littéraire est née d'un fait divers que j'ai relaté il y a quelques années. Les deux protagonistes que je cite dans mon roman ont bel et bien existé. Il y a quelques années, j'ai lu, dans un article de presse, l'histoire d'une enseignante assassinée par ses propres élèves parce qu'elle ne portait pas le voile. Cela m'a permis d'extrapoler. Quelle est la différence entre le journalisme et la littérature ? Pour moi, la passion demeure le facteur essentiel pour atteindre la cime des honneurs. La fibre littéraire sert à avancer dans le journalisme. La littérature, c'est fictionnelle. L'auteur s'éclate et travaille mieux la phrase. Par contre, le journalisme, c'est un style qu'on doit acquérir et respecter. Je ne vous le cache pas, je prends mon aise lorsque j'écris dans la littérature. Je retrouve ce sentiment lorsque j'écris des reportages et des faits divers. Le reportage, où l'on donne libre cours à notre imagination, est proche de la littérature. Comment vivez-vous le Sila ? Je tiens à remercier le commissariat de ce salon pour m'avoir invitée. Je suis très heureuse d'être parmi vous. C'est aussi agréable de retrouver des collègues et le public. Des projets en vue ? Je compte renouer avec l'écriture d'un roman. Le thème gravite autour des conditions de la femme dans notre société.