Née en 1990 à Akbou (Bejaia), elle prépare un diplôme en master sciences des textes littéraires français à l'université de cette ville célèbre par la beauté de ses paysages et son histoire millénaire. Sabrina Challal n'écrit pas, elle invite des mots, leur insuffle une étincelle de vie et ils se mettent à danser, comme par miracle, comme des papillons aux couleurs vives autour de fleurs ouvertes. Sa poésie a la légèreté de la brise et l'apesanteur des corps célestes. C'est une poésie où la sensualité affleure, à chaque mot, à fleur de peau. Rencontre avec cette jeune poétesse dont le recueil « Comme un souffle sur ma nuque » a paru aux éditions Lazhari Labter. Vous êtes devenue « célèbre » dans les réseaux sociaux avec cette nouvelle collection poétique. Parlez-nous de ce projet Au fait, j'écrivais pour mon plaisir. Mon éditeur, Lazhari Labter, était séduit de lire cette poésie sur les réseaux sociaux. Et l'édition du recueil s'est faite naturellement. On dit que ce recueil parle de la sensualité de la femme. Voulez-vous vous démarquer par ce genre d'écrit peu exploité par les auteurs algériens ? Je voulais valoriser la femme et lui donner la même place que l'homme. Vous luttez pour l'équité entre les deux sexes ... Pour moi, la femme a le droit d'exprimer ses désirs et fantasmes tout comme l'homme le fait si bien. Je dois admettre que chez nous c'est un peu compliqué, mais à travers ce recueil, je casse un tabou. Selon les internautes, vous avez réussi ? Pour le moment, les critiques sont bonnes, pourvu que cela dure. D'autres projets en vue ? Je compte écrire un roman dans le même style.