« Cette rencontre illustre parfaitement notre volonté commune de nourrir et de consolider le dialogue social comme vecteur de prise en charge des questions économiques et sociales », a déclaré, hier, le secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd à l'ouverture des travaux de la conférence nationale sur le développement économique et social. Pour lui, la crise économique et financière que traverse le monde doit servir de socle de stimulation de notre énergie collective. Il dit qu'à travers cette rencontre, il est question d'agir pour briser définitivement les derniers tabous et les dernières morosités. « Nous sommes tenus de consacrer nos efforts communs à fructifier notre patrimoine économique dans ses deux composantes publique et privée », a suggéré le SG de l'UGTA. Il a ajouté qu'il est question de « sortir de la suspicion, de la dualité économique et de l'ignorance réciproque et s'attacher à la transformation des mentalités ». Selon Sidi Saïd, il est grand temps de passer à l'identification des contraintes qui empêchent l'épanouissement de l'entreprise et d'œuvrer à l'établissement d'un programme de manière à assurer sa sauvegarde et son développement. Sidi Saïd a plaidé pour l'instauration d'une démarche consensuelle, cohérente et solidaire autour d'un plan d'action clairement défini à court moyen et long terme lié à la promotion de l'investissement productif. Pour sa part, le président de la CGEOA, Habib Yousfi, a souligné que le patronat n'est pas seulement revendicatif, il est aussi participatif et son devoir est aussi d'assumer ses responsabilité, particulièrement dans cette phase de réformes et de défis. Il dit que la réalisation des réformes demeure une priorité qui requiert une mobilisation et un engagement de tous les opérateurs économiques et partenaires sociaux.