Sidi Bel-Abbès a été choisie pour abriter le centre de calcul intensif de dimension, premier du genre en Algérie, a annoncé, hier, le représentant de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique. La région dispose d'un potentiel industriel, notamment une plateforme numérique et électronique, outre les compétences humaines dans le domaine de la recherche scientifique, a-t-il précisé lors du workshop sur le calcul intensif au service du développement qu'organise l'Université de Sidi Bel-Abbès. Ce centre sera implanté provisoirement au du centre de recherche universitaire, en attendant son installation au campus. Il sera opérationnel en 2016 et doté d'équipements modernes pour favoriser le domaine de la recherche scientifique, véritable outil stratégique de compétitivité pour les entreprises. Cette action s'inscrit dans le cadre des priorités retenues par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique afin de répondre aux enjeux du HPC, instrument incontournable pour la recherche autour des grands défis scientifiques et technologiques et outil stratégique de compétitivité pour les entreprises. L'intégration du nouveau système de calcul intensif apportera des avantages à différents domaines, dont la recherche, l'industrie, les hydrocarbures, les finances, la défense et la médecine, ont indiqué, hier, les participants au workshop sur le calcul intensif au service du développement qu'organise l'Université de Sidi Bel-Abbès. Cette intégration s'appliquera à la modélisation du climat pour les prévisions météorologiques, les risques naturels, les avancées du désert, la recherche de nouvelles réserves énergétiques et autres domaines de recherche, a-t-on souligné lors de cette rencontre à laquelle prennent part quelque 150 participants dont 20 internationaux. Selon le président du colloque, l'objectif est d'affiner un plan de développement pour le déploiement national d'une infrastructure matérielle et logicielle en calcul haute performance (HPC), avec le soutien de l'Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) et la Société Bull (France). Cette rencontre de trois jours, organisée dans le cadre du protocole d'un accord bilatéral algéro-français sur la simulation, la modélisation et le calcul numérique, abordera de nombreux domaines scientifiques. Il s'agit d'applications envisagées en Algérie, notamment dans la modélisation du climat et les prévisions, la modélisation et la simulation des réservoirs pétroliers avec la recherche de nouvelles réserves énergétiques dans l'industrie des hydrocarbures, l'industrie pharmaceutique, les biotechnologies, les sciences des matériaux... Le colloque est organisé par l'Université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès avec la participation du Laboratoire de mathématiques, du Laboratoire de modélisation et simulation en sciences des matériaux et du Laboratoire d'analyse et contrôle des équations aux dérivées partielles.