Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a donné, hier, dans la commune de Guelaât Bousbaâ (12 km au nord de Guelma), le coup d'envoi des travaux de réalisation de la voie autoroutière Guelma-Annaba sur 35,7 km. S'adressant aux responsables du groupement de quatre entreprises algériennes chargé du projet ainsi que du groupe algéro-espagnol chargé du suivi technique, le ministre a particulièrement insisté sur le respect des délais contractuels de 24 mois de cet important projet qui devrait également faire la jonction avec l'autoroute est-ouest. Kadi a fait part de « l'entière disponibilité » de son département à mettre en place les facilités nécessaires et à lever les entraves qui viendraient à être rencontrées tout au long de la réalisation de cette voie autoroutière à laquelle les pouvoirs publics ont affecté une enveloppe de 35 milliards de dinars. Le ministre a exhorté les autorités des wilayas de Guelma et Annaba, présentes sur les lieux, à « anticiper pour répertorier d'ores et déjà toutes les entraves pouvant être rencontrées » le long du tracé de cette voie dont 25 km se trouvent sur le territoire de la wilaya de Guelma et 10,7 km dans la wilaya d'Annaba. Il a notamment évoqué, dans ce contexte, la contrainte liée au passage des différents réseaux (eau, électricité) et éventuellement, aux terrains appartenant à des particuliers. Cette route constitue un « important acquis », en particulier pour la wilaya de Guelma qui a bénéficié de ce projet au terme de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en décembre 2013, a estimé le ministre des Travaux publics. Le tracé de cette voie qui aura « toutes les caractéristiques techniques d'une autoroute » débute sur la RN-20 Guelma-Constantine et traversera, dans la wilaya de Guelma, les commues d'Héliopolis, Guelaât Bousbaâ et Nechmaya et, à Annaba, les communes d'Aïn Berda et El Hadjar, ont expliqué les responsables locaux du secteur. Plusieurs ouvrages d'art y sont prévus dont deux ponts et 5 échangeurs, a-t-on ajouté, soulignant que les procédures étaient en cours pour le dédommagement des propriétaires de 13,5 hectares situés sur l'emprise de cette route.