• Eau potable à Constantine : SEACO innove dans la relation avec ses clients Grande nouveauté à la Société des eaux et de l'assainissement de Constantine (SEACO). La direction clientèle de SEACO s'est dotée, en effet, récemment d'une «salle blanche». Le lieu abrite le logiciel de traitement des relations clientèle Wat Erp, une création de SOMEI, la filiale informatique d'eaux de Marseille. «Toute la gestion logicielle des 156 000 clients constantinois s'effectue là, ainsi que l'édition des factures et la relation clientèle», explique le directeur de la SEACO, Michel Valin. Par ailleurs, un centre des relations clientèle a été mis en place par SEACO depuis le mois de mars 2010. Un numéro, le 3025, est à la disposition des citoyens pour leur permettre de transmettre rapidement leurs doléances et leurs remarques dans les meilleurs délais. Ce centre nerveux de la relation clients abrite cinq salariés de la SEACO (quatre téléopérateurs et un superviseur), chargés de répondre aux consommateurs locaux. Il ouvre cinq jours et demi sur sept, avec une astreinte de nuit. Il a reçu exactement 5446 appels depuis son ouverture, le 8 mars dernier. Dans les 23 agences de proximité, les clients peuvent venir poser des questions ou s'enquérir des coupures d'eau ou des réparations sur le réseau. «90% des clients appellent pour s'informer à propos de la distribution de l'eau potable, soit qu'il y ait une coupure, soit qu'ils soupçonnent une fuite quelque part dans les quartiers», reprend Michel Valin. Et si 7% appellent pour une question d'assainissement, les 3% d'appels restants sont motivés, dit-il, par leur facturation. L'étape suivante consistera, dans les mois à venir, à mettre en réseau, a-t-il ajouté, les 23 agences de la SEACO, connectées avec la direction clientèle installée au 4e KM à Constantine. Ainsi, la gestion de l'eau potable s'améliore de jour en jour dans la capitale de l'Est du pays. Meziane Atmani. • Tizi-Ouzou : Cinq nouvelles greffes rénales réussies Le service de néphrologie du CHU Nédir Mohamed de Tizi-Ouzou vient de réussir cinq nouvelles greffes rénales sur des patients en attente depuis longtemps. Le service en est donc à 52. La première a été réalisée au mois de décembre 2006. Pour le professeur Chabalot et le Dr Belasla, il était prévu de greffer sept patients mais deux ont été déprogrammés. L'un étant atteint d'une grippe et l'autre, un enfant que les anesthésistes réanimateurs n'ont pas pu prendre en charge. Ces malades doivent subir l'intervention la première décade du mois de décembre prochain ainsi que cinq autres patients. Pour le Professeur Abbès Ziri, il est grand temps que les transplantations se fassent aussi à partir de cadavres car pour l'heure, elles sont effectuées à partir de donneurs proches des patients. Ces greffes ont le mérite non seulement de soulager les patients, mais aussi les centres de dialyse dont deux implantés au niveau du CHU. Selon le professeur Ziri, une greffe coûte au Trésor public dix fois moins cher qu'une prise en charge en dialyse. Rachid Hammoutène.