L'APC de Constantine a pris une résolution ayant pour objectif d'atteindre un équilibre budgétaire entre les dépenses et les recettes et, ainsi, arriver à réduire les dépenses provenant des subventions de l'Etat et des collectivités locales. Il est à rappeler que durant cette année, de nombreux dysfonctionnements ont été relevés dans la gestion de l'APC et qui furent à l'origine du retard du versement des salaires de plus de 400 employés ou encore de la coupure du courant électrique d'une partie de l'Hôtel de ville en raison de redevances non payées à la Sonelgaz. Parmi les décisions prises, la revue des conventions liant la commune aux jeunes entreprises de collecte des ordures. En effet, les contrats avec ces entreprises créées dans le cadre des dispositifs Ansej et Anem seront revus. Pour certaines, ils seront tout bonnement résiliés, a annoncé le P/APC, Seifeddine Rihani. Le but, selon l'intéressé qui a présenté son projet aux élus, est de diminuer les dépenses en économisant près de 18,6 milliards de centimes. Idem pour les entreprises chargées des opérations de désinsectisation jugées inefficaces malgré le budget dont elles disposent qui s'élève à 1,2 milliard de centimes. M. Rihani estime que son APC est la seule au niveau de la wilaya qui continue à confier une partie des opérations du ramassage des ordures aux entreprises privées, une situation qui non seulement coûte énormément d'argent - 80 milliards - mais, en plus, il constate que beaucoup d'entreprises ne respectent pas le cahier des charges établi. Depuis la première année de la signature des conventions, en 2011, le nombre d'entreprises n'a cessé d'augmenter, passant de 7 en 2011 à 32 en 2013 et à 39 en 2014. La commune de Constantine pose, toutefois, une seule condition pour renouveler toutes les conventions, à savoir l'attribution de subventions de la wilaya. En attendant, on se dirige tout droit vers la résiliation des contrats qui ne sera pas sans conséquences, puisque des dizaines d'emplois seront menacés. Le P/APC a tenu à rassurer les élus que le parc roulant de ramassage des ordures en possession de la commune suffit à assurer le service minimum, à savoir une rotation de deux fois par jour au lieu de trois comme c'est le cas actuellement avec les entreprises privées. Il ajoutera que quoi qu'il en soit, l'APC reconduira le contrat avec une dizaine d'entreprises et que la priorité sera donnée, cette fois-ci, aux sociétés nouvellement créées et ce, dit-il, pour donner la chance aux jeunes entrepreneurs.