Photo : Slimene S.A. «La fonction agricole est privée en Algérie. Il n'y a pas de terres publiques et de terres privées», a déclaré, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, en marge de la visite du Salon international de l'agriculture (Agro Expo 2010), pour lever, dit-il, toute équivoque sur la question de la nature des terres agricoles algériennes. C'est ainsi qu'il a expliqué la gestion des terres publiques par des concessionnaires privés dans le cadre de la nouvelle politique de l'Etat qui considère le secteur stratégique en termes, notamment, de sécurité alimentaire et de souveraineté nationale. En termes d'encadrement, le ministre a souligné que ces agriculteurs doivent opter pour la modernisation alors que les pouvoirs sont en train de lever toutes les contraintes. Dans ce sillage, le ministre a lancé un appel à l'ensemble des agriculteurs algériens pour relever le défi du renouveau agricole et rural et de la sécurité alimentaire. La loi sur le foncier agricole est également venue conforter et consolider le domaine afin de faire de l'agriculture un secteur économique performant, dit-il, pour rattraper le retard accumulé depuis plus de 20 années. Ceux qui connaissent l'agriculture sont en mesure de comprendre que le secteur a fait d'énormes progrès, ajoute-t-il, mettant en avant les nouvelles technologies et les techniques utilisées dans les pays à vocation agricole. C'est ainsi que l'Algérie est confrontée, aujourd'hui, à deux défis, à savoir l'augmentation de la production et du rendement à l'hectare, d'une part, et la préservation des ressources nationales naturelles, d'autre part, dira Rachid Benaissa, pour poser la problématique agricole selon la nouvelle stratégie. «Le renforcement des capacités productives, doivent être, selon lui, enraciné dans la culture et les traditions des agriculteurs». Car, les temps modernes exigent une mécanisation agricole poussée et permanente pour améliorer les rendements à l'hectare et optimiser les potentialités existantes. «Il faut rattraper le retard afin de maximiser les taux de production et peaufiner la productivité agricole. Il s'agit aussi, dans ce sens, de structurer notre agriculture et saisir les opportunités de partenariat entre les opérateurs économiques nationaux, publics et privés, et avec les partenaires étrangers.