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MALADIES CHRONIQUES ET RAMADHAN : Faut-il jeûner ?
Publié dans Horizons le 07 - 09 - 2009

Dans le monde musulman, le jeûne, l'un des cinq piliers de l'islam, est observé du lever au coucher du soleil. Dans le monde musulman, le jeûne, l'un des cinq piliers de l'islam, est observé du lever au coucher du soleil. Quels en sont les effets sur la santé ? Peut-on respecter ce pilier de la foi coranique lorsqu'on est malade ? Voici quelques réponses. Durant ce mois, on s'abstiendra de boire, de manger et de fumer pendant la journée. Ce qui n'est pas sans conséquences sur l'organisme. Cependant, s'il ne semble pas perturber un organisme sain, le jeûne induit une aggravation de certaines pathologies. Les malades ne sont pas censés pratiquer le jeûne, mais ils sont nombreux à vouloir malgré tout le respecter. Or, le jeûne entraîne une fragilisation de l'organisme malade de nombreuses personnes sous traitement pour non respect des prises médicamenteuses.
Faut-il se résigner à rompre le jeûne ou résister à l'épreuve en cas de maladie pendant le Ramadhan ? Selon le Dr Benredouane, médecin et ancien ministre des Affaires religieuses, certaines maladies peuvent être aggravées par le jeûne et d'autres attenuées: "pour les malades souffrant de gastroentérologiques: l'ulcère gastro-duodénale, il est recommandé de consulter le médecin traitant dans le mois qui précède le Ramadhan, qui pourrait prescrire une fibroscopie. Et en fonction du stade évolutif de l'ulcère et de l'état général du malade, le médecin permettra ou non le jeûne". Les autres maladies, pour lesquelles les gens posent des questions" les maladies endocriniennes comme le diabète, il en existe deux types: le diabète non insulinodépendant c'est-à-dire les malades qui prennent des comprimés et non les injections d'insuline, est attenué par le jeûne.
Quand au diabète insulinodépendant, il y a des risques d'hypoglycémie. En général, dans le diabète non insulinodépendant, il n'y a pas de contre indication au jeûne par contre dans l'autre type, il est même dangereux. Les maladies cardiovasculaires, l'hypertension artérielle et l'insuffisance cardiaque ne posent pas de problème, à condition de ne pas ingurgiter d'aliments salés. En néphrologie, si les malades atteints d'insuffisance rénale, jeûnent, ils doivent absolument respecter l'apport de liquide nécessaire à la rupture
du jeûne. Mais la meilleure solution reste une consultation chez le spécialiste. En cancérologie, bituellement le jeûne n'est pas indiqué à cause de la dégradation de l'état du malade et les cures de chimiothérapie très fatigantes et astreignantes. En gynécologie, la grossesse et l'allaitement ne constituent pas une contre-indication, sauf si c'est une grossesse à risque. En gériatrie, les personnes âgées peuvent ou non jeûner selon leur capacités physiques et mentales".
Le Dr Benredouane précise qu'il existe deux types de maladies: "dans les maladies aigues où la guérison peut être espérée, le malade peut manger, à condition de rattraper les jours manqués.
Par contre, si c'est une maladie incurable, le Coran permet de ne pas jeûner. En revanche, il faut assurer un repas à des personnes nécessiteuses pour chaque jour". Comme il est mentionné dans le verset 184 de la Sourate Al-Baqara (la vache) : « (...) Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre (...)».
Selon le texte sacré, il n'y a donc aucun souci à se faire quand on rate une partie du Ramadhan, puisqu'on peut récupérer les jours perdus en jeûnant ultérieurement.
Les personnes étant dans l'incapacité de vivre pleinement leur foi ne doivent pas y trouver une disgrâce ou un
remord coupable, mais une miséricorde supplémentaire.


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