Le terme Zakât, souvent traduit en français par "aumône légale", signifie littéralement "purification". Il désigne l'aumône obligatoire que chaque musulman verse en vertu des règles de solidarité au sein de la communauté musulmane. Troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de foi et la prière), la Zakât est en effet une obligation pour tout musulman possèdant une richesse minimum (appelée Nisâb). De multiples passages du Coran font allusion à la Zakât, en tant que purification des biens, bénédiction et solidarité. La Zakât "ul-Fitr" : versée à l'occasion de la fête de l'Aïd marquant la fin du jeûne du mois de Ramadân (fête appelée "Eïd El-Fitr") et qui consiste en un repas offert à un nécessiteux qui correspond cette année à 100 DA. La Zakât, en tant que charité, purifie les possessions du musulman en lui rappelant que la richesse ne lui appartient pas et qu'elle lui est accordée par Dieu, richesse sur laquelle le déshérité possède un droit.