L'engagement et le discours systématique agencé avec méthode et rigueur et reflétant des pensées organisées, puisées de sa religion, de son histoire et de sa civilisation doivent guider l'élite, a estimé lundi après-midi à Constantine, le président de l'Association des Ouléma musulmans algériens (AOMA), Abderrazak Guessoum. A l'ouverture du séminaire international « l'élite algérienne et le mouvement réformiste », à l'université des sciences islamiques Emir-Abdelkader, cheikh Guessoum a précisé que l'élite effective est celle dont le dynamisme et l'ambition sont « une référence pour le nationalisme ». Qualifiant l'élite de « boussole de la société », le conférencier a souligné que la véritable élite demeure celle « imprégnée des préoccupations de sa société, de ses aspirations et de ses ambitions », précisant que l'Association des ouléma musulman algériens, sous la présidence du Cheikh Benbadis a « délivré l'élite algérienne de son complexe d'infériorité et de son arrogance » pour être au service de sa société. Affirmant que l'élite algérienne a constitué une « référence » pour le monde arabe et musulman, le secrétaire général de l'Organisation mondiale des savants musulmans, Saad Benali Chahrani a, de son côté, incité les nouvelles générations à se raffermir « d'abnégation et de persévérance » caractérisant l'élite algérienne soulignant des ouléma d'origine algérienne tels que Abou Bakr Bendjaber El Djazairi à Médine et Mohamed Abdelkader Laroussi à la Mecque demeurent « une élite musulmane incontestée ».