Quatorze candidats vont partager et déclamer leurs écrits le 17 mai prochain à partir de 15 h à la maison de la culture Houari-Boumediene et le 18 mai à partir de 16h30 au niveau du comité des fêtes de Sétif. Comme le Slam n'a pas de frontières, n'a pas d'âge, n'a pas de sexe, n'a pas de langue, n'a pas de limites, on y afflue de plusieurs wilayas dont Alger, Blida, Constantine. Pour la 2e édition du Festival de Slam, le comité des fêtes de Sétif a retenu un jury de 3 membres composé de deux comédiens et professeurs de théâtre, Nabil Bensekka, Mourad Benchikh et une slameuse et écrivaine, Randa El-Koli. Le concours sera animé par un slameur palestinien Almounzil Al Falastini et deux comédiens de la ville : l'étoile montante Nour Loukia et celui qui a toujours su faire rire le public sétifien à gorge déployée, Hakou Zorgane. Plusieurs slameurs ont laissé leur empreinte à Sétif, comme Raid El Koli, Mounir Benabid, Mohamed Bouhafs, Hamza Labboun et surtout Amel Harfouche. Après la fermeture de l'atelier d'écriture de la coopérative « Persephone » que tenait Randa El Koli, cet art a connu une traversée du désert, mais grâce au comité des fêtes et à la réussite de la première édition en 2014, qui a réuni plusieurs poètes des quatre coins du pays et de Tunisie avec la présence marquante d'Anis Chouchen, le slam renait peu à peu dans la capitale des hauts plateaux. Comme lors du premier festival, les 3 premiers seront primés.