Le nouveau PDG de Sonatrach, Amine Maazouzi, a été installé, hier, dans ses nouvelles fonctions, au lendemain de sa nomination à ce poste par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La passation des pouvoirs entre Maazouzi et l'ex-PDG par intérim, Saïd Sahnoun, s'est déroulée en présence du ministre de l'Energie, Salah Khebri. Lors de cette cérémonie, le nouveau patron de Sonatrach s'est dit « extrêmement honoré » de la confiance que lui a témoignée le chef de l'Etat en le nommant à cette « prestigieuse fonction ». « Je compte m'investir de toutes mes forces avec vous tous ainsi qu'avec l'ensemble des travailleurs dans cette nouvelle mission à laquelle je consacrerai les efforts indispensables afin d'être à la hauteur de la lourde responsabilité qui m'attend et de répondre pleinement aux attentes légitimes y afférentes », a-t-il déclaré. Il a souligné que Sonatrach « demeurera l'entreprise citoyenne par excellence, au service exclusif de l'Etat et du peuple algériens », tout en ajoutant que cette compagnie nationale allait poursuivre « son parcours exemplaire qui lui permet de prétendre, aujourd'hui, aux plus hautes marches du podium des entreprises performantes sur le double plan régional et continental ». « Nous devrons tous regarder dans la même direction afin que notre action commune atteigne ses objectifs que sont la pérennité et la croissance de notre entreprise pour le plus grand bien de notre pays, l'Algérie », a-t-il avancé. Selon lui, Sonatrach « veillera également à accentuer son effort de formation, notamment sur ses métiers, afin de garantir une haute technicité à ses employés et une mise à niveau idoine de ses structures et de ses modes de fonctionnement ». Maazouzi n'a pas omis, à ce titre, de relever la difficulté d'appréhender les défis qui se posent au groupe Sonatrach car devenant « complexes et délicats ». A ce propos, le ministre de l'Energie a indiqué, lors de cette cérémonie, que la mise en évidence de nouvelles réserves des hydrocarbures représentait un défi majeur pour le groupe qui va œuvrer à maintenir et développer ses profils de production et à intensifier l'effort d'exploration. « Sonatrach est le moteur de croissance de l'économie nationale. Dans ce sens, les défis sont beaucoup plus importants », a poursuivi Khebri. Agé de 50 ans, Amine Maazouzi est ingénieur d'Etat de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger. Il est aussi titulaire d'un diplôme d'enseignement approfondi de l'Ecole centrale de Paris et d'un doctorat de l'université de Paris VI. Le nouveau dirigeant de Sonatrach a eu à travailler sur d'importants projets de recherche et de développement du Centre français de la recherche scientifique (CNRS). Au sein du groupe Sonatrach, il a assuré la fonction de directeur stratégie, planification et reporting, après avoir occupé le poste de directeur d'études et projets et chef de département du pôle Hassi Messaoud.