Leïla Aloui, actrice égyptienne Invitée à l'occasion du 8e Festival international du film arabe d'Oran (FIFAO), l'actrice égyptienne, Leila Aloui, a déclaré qu'elle était heureuse de se trouver en Algérie et de participer à ce « grand » festival. « Je suis très heureuse d'être, pour la première fois, en Algérie. J'ai tenu à y participer, et ce, malgré la lésion que j'ai contractée au niveau de ma nuque. Je profite de cette occasion pour saluer le peuple algérien en général et la population oranaise en particulier. Cela me fait plaisir que ce même festival ait programmé de rendre un hommage posthume à l'illustre Faten Hamama ». Interrogée sur ce qui s'est passé dans le monde arabe durant ces dernières années, Leila Aloui a déclaré qu'elle ne veut pas aborder le sujet vu qu'elle n'aime pas la politique. Quant à ses projets, elle souligne qu'elle se trouve actuellement en tournage d'un nouveau produit filmique qui sera prêt pour le ramadan prochain. Mahmoud Kandil, animateur égyptien « Nous sommes très heureux de prendre part à ce rendez-vous incontournable du cinéma arabe. Je salue la détermination et l'engagement des différents acteurs de promotion du cinéma pour les multiples efforts fournis. La culture doit être une dimension importante pour tous les pays. Je salue et encourage, par ailleurs, la qualité du produit algérien », précise-t-il. Yahia Fakharani, acteur égyptien « J'ai beaucoup entendu parler de ce festival. A vrai dire, je suis ébahi par l'accueil qui nous a été réservé par l'équipe organisatrice de ce festival, cela est de bon augure. En plus, cela me permettra de prendre connaissance de la culture algérienne » a-t-il dit avant de poursuivre : « C'est une occasion pour les professionnels et les créateurs de se rencontrer dans un même espace pour échanger des idées et des projets. » S. S. échos... Plus de 300 journalistes dont 57 étrangers ont fait des demandes d'accréditation pour couvrir le FIFAO 2015 en plus de 10 télévisions étrangères et 15 autres chaînes privées nationales. 100 journalistes et techniciens des médias lourds publics et plus d'une soixantaine de journalistes locaux doivent également rendre compte du déroulement de cet évènement cinématographique. Pour confirmer sa vocation de capitale du 7e art arabe, Oran vient de se doter d'une « place du cinéma » au quartier populaire d'El Hamri, avec l'inauguration d'une statue représentant un cinéaste derrière sa caméra et d'un mur sur lequel ont été placardées 60 affiches des plus prestigieux films algériens. L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) organise, parallèlement au Festival international du film arabe, un atelier du scénario « Méditalent » à Oran. L'occasion est donnée aux jeunes scénaristes de côtoyer les professionnels arabes et étrangers, indique-t-on au commissariat du festival.