A l'occasion du 8e festival international du film arabe d'Oran, les cinéastes ont rendu un poignant hommage au cinéaste et réalisateur algérien Benamar Bakhti, décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Alger des suites d'une longue maladie. Devant une assistance très nombreuse, certains ont apporté leurs témoignages. Djamel Bendedouche, cinéaste : « L'Algérie perd en la personne de Benamar Bakhti, un ami et un des meilleurs cinéastes qu'a connus notre pays. Son nom restera à jamais gravé dans la mémoire des Algériens. Le plus bel hommage qu'on pouvait rendre à ce cinéaste, c'était de lui offrir des opportunités de travail. C'est très important dans la vie d'un artiste. » Baya El Hachemi, cinéaste : « Le décès de Benamar Bakhti constitue une épreuve douloureuse pour le peuple algérien en général et la famille artistique en particulier. » Mina Kassar, cinéaste : « Benamar Bakhti a beaucoup donné au cinéma. Il a su aussi apporter un encouragement constant aux jeunes talents. Il était un poète du cinéma, un homme de culture qui avait su admirablement créer des œuvres de qualité. » Saïd Ould Khelifa, cinéaste : « Je perds un collègue, un ami et un frère. Le défunt est le modèle d'une personnalité pour qui, l'instruction qu'il recherchait avait pour objectif, non seulement de parfaire sa personnalité mais surtout d'être utile à la communauté. » Mustapha Laribi, acteur : « Benamar Bakhti, au long parcours artistique, voue à la fois un grand amour et un grand respect à son métier qu'il a toujours exercé avec beaucoup de compétence et de sérieux. Nous sommes énormément peinés par cette perte soudaine et douloureuse. Paix à son âme. »