Les épreuves du deuxième jour du baccalauréat consacrées aux mathématiques pour l'ensemble des filières, n'ont pas été à la hauteur des aspirations de certains candidats, alors que d'autres les ont trouvé abordables. Fedoua, élève du lycée Omar El Mokhtar, est dépitée. A sa sortie du CEM Youghourta (Bordj El Kiffan), cette candidate au bac série langues répète qu'elle a raté le coche. « J'ai mal travaillé, pourtant j'ai suivi des cours de soutien, je n'ai pas cessé de réviser sans négliger aucune matière même celle ayant un coefficient bas pour finalement traiter les fonctions du sujet des mathématiques de manière erronée », lance-t-elle. Sa camarade Hassina est plutôt ravie. Elle affirme avoir répondu correctement aux énoncés. Programmées également pour les filières scientifiques, les épreuves de mathématiques ont dérouté les candidats. La cause ? Des énoncés difficiles et longs. Des candidats inscrits au centre d'examen lycée Thaalibia affichaient des mines défaites. Certains continuaient à échanger les méthodes de résolution des problèmes. Mohamed, Arslan et Fateh, sujets entre les mains, évoquaient les solutions. Ils avouent avoir traité le sujet en entier mais pour le résultat final, « on n'est pas sûrs ». L'appréhension de ne pas décrocher la moyenne s'est également emparée de Hamida. Cette candidate en sciences expérimentales dira qu'elle a pu traiter l'ensemble du sujet mais doute d'avoir une bonne note. Pour elle, « l'essentiel est d'éviter la note en-dessous du coefficient ». Lors de notre passage dans ces deux centres d'examen, aucun incident n'a été souligné par les candidats. Seuls quelques jeunes rôdent à proximité de ces lieux et de la station du tramway en harcelant les filles. Une situation stressante pour les candidates.