Le collectif d'avocats chargés de la défense des 7 militants sahraouis des droits de l'homme qui devaient être jugés vendredi devant le tribunal de première instance de Casablanca et dont le procès a été renvoyé au 7 janvier, ont dénoncé hier les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce procès marqué par «plusieurs anomalies». Dans un communiqué transmis samedi à l'APS, le collectif a affirmé que les observateurs de France, d'Italie, d'Espagne et de Suède, présents au procès, «ont été soumis à des intimidations» dès l'entrée du tribunal et dans la salle d'audience. Les avocats chargés de la défense affirment également avoir fait l'objet «d'intimidations» et ont été relégués au quatrième banc derrière les avocats marocains venus en nombre, alors que l'avocat marocain et défenseur des accusés, Me Mustapha Errachidi a été pris à parti et accusé de «trahison» par ses confrères marocains.