L'ordre du jour sera consacré à l'évaluation de l'année scolaire écoulée et la préparation de l'année prochaine. C'est ce que nous a indiqué, hier, une source du ministère. Toutefois, les syndicats du secteur n'écartent pas d'autres points qui seront également discutés lors de cette rencontre. A noter que dans le fax envoyé aux syndicats, le ministère n'a pas précisé l'ordre du jour. Cette manière de faire a fait réagir le chargé de communication du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE), Messaoud Boudiba. « On ne comprend pas pourquoi la tutelle n'a pas mentionné l'ordre du jour aux syndicats. J'ai l'impression que cette rencontre discutera des questions qui sont propres au département de Benghebrit », a-t-il dit. Boudiba pense que la charte d'éthique sera abordée lors de ce rendez-vous. Mais, selon lui, le moment n'est pas venu pour le faire. Car cette question exige « plus de sérénité dans le secteur ». Il convient de rappeler que la Charte prévoit les droits et devoirs des intervenants du secteur : enseignants, fonctionnaires, élèves et parents d'élèves. Selon ce document, les enseignants sont appelés à n'observer de grève que dans le cas où toutes les « voies de dialogue sont épuisées ». Pour sa part, le SG du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, a indiqué que cette rencontre vient confirmer la « bonne volonté » de la ministre d'inscrire une nouvelle page avec les partenaires sociaux et d'anticiper d'éventuelles situations qui peuvent perturber le déroulement normal de la prochaine rentrée scolaire. Concernant l'ordre du jour, il a supposé qu'il s'agit de discuter des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire. Mais Amoura n'écarte pas la possibilité d'évoquer la charte d'éthique que le ministère avait proposée aux syndicats. Selon lui, le ministère va tenter de conclure un « pacte » avec les syndicats afin d'assurer une année scolaire sans perturbations. Et là, le SG du Satef a estimé que les syndicats ne sont pas contre ce pacte pour peu qu'il prenne en charge concrètement les revendications des travailleurs. Idem pour le SG du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Achour Idir. Celui-ci soutient que la rencontre d'aujourd'hui abordera le bilan de l'année scolaire et les projections qui peuvent être émises pour la prochaine rentrée scolaire.