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« J'ai entamé une carrière en solo grâce aux encouragements du grande maître Sid Ahmed Serri »
Entretien avec Leila Benm'rah, interprète de musique andalouse
Publié dans Horizons le 21 - 07 - 2015

C'est dans la capitale du Raï, Oran, que Leila Benm'rah s'est imposée comme l'une des plus belles voix féminines de la musique andalouse, jouant et réussissant les coudes avec ses farouches rivales et voisines tlemceniennes. Forte d'une riche et longue carrière de 35 ans, l' « Andaloussia » de Sidi El Houari s'apprête à enregistrer son premier album avec une succulente Nouba Sika, jouée façon gharnati.
Que devient Leila Benm'rah ?
Très bonne question ! Je ne saurais vous répondre... je vous dirais que Leïla est là....
Issue d'une famille de mélomanes au sein de qui vous découvrez et apprenez la musique andalouse. Parlez-nous de vos débuts...
Mon histoire d'amour avec la musique andalouse a commencé à l'âge de six ou sept ans. Je suis née dans une famille où l'andalou tient une place importante. Mon père, Allah Yarahmou, était simple mélomane mais mes frères et cousins étaient tous musiciens. Avec mon défunt frère Djamel, j'ai appris à jouer quelques morceaux au piano. Et avec mes frères et sœurs j'ai appris les « Inklabates » et d'autres « Chghalètes » lors des fêtes familiales durant le mois du Ramadhan et lors de mariages. Mais ma formation musicale et mon éducation artistique ont débuté en 1979 quand mon frère Fouad, chef d'orchestre, m'a inscrite à l'association « El Mansourah » dont il était aussi président. Ce fût mon cadeau de la sixième, j'avais alors 12 ans et demi.
Après 32 ans dans l'association el-Mansourah, vous vous êtes engagée en 2005 dans une carrière en solo, pourquoi ?
L'idée de se lancer dans une carrière en solo date d'avant 2005. Ma famille, mes amis et mon public m'ont encouragée dans cette voie, mais je ne me sentais pas prête. Il me restait, et me reste encore, beaucoup à apprendre... mais en 2005, et lors d'un festival à Oran, où j'avais deux « Quacidate » à interpréter en solo, avec mon association, un grand maître de la musique andalouse était présent (invité d'honneur de cette manifestation), en l'occurrence cheikh Sid Ahmed Serri. Il m'a fortement félicitée et c'est grâce à lui que je me suis décidée à passer à la vitesse supérieure et affirmer ma personnalité artistique dans le registre du pur style andalou (gharnati, haouzi, aroubi et medh). Et puis, je voulais promouvoir cette belle musique, et essayer de transmettre ce qu'on nous a inculqué à la future génération.
Conservatrice ou novatrice ?
Entre les deux (rires), je pense qu'il faut être en symbiose avec son temps. C'est bien d'apporter du nouveau à cette belle musique sans dénaturer, sans toucher à l'authenticité. Rendre cette musique accessible aux jeunes qui pourront mieux la comprendre, l'assimiler, l'apprécier, donc l'aimer.
Quels sont vos maîtres ?
Mon seul et unique maître, d'une façon directe, celui qui m'a tout appris, c'est mon frère Fouad Benm'rah, qui a créé l'association musicale « El Mansourah » en 1978. C'est lui qui m'a inculqué l'amour de l'andalou, mais comme tout artiste j'ai été influencée indirectement par plusieurs Chouyoukh : bien sûr ceux de l'école de Tlemcen : Larbi ben Sari, son fils Redouane, Abdelkrim Dali (malheureusement je n'ai pas eu la chance de les rencontrer de leur vivant), mais aussi Cheikh Sid Ahmed Serri, Mohamed khaznadji, et tant d'autres.
Plus connue pour être la capitale du Raï, Oran abrite un bon nombre d'associations de musique andalouse... c'est nouveau ?
C'est vrai qu'Oran est la capitale du raï (le vrai) mais la musique andalouse tient une place capitale dans cette ville, qui compte six associations musicales dont la plus ancienne est « Ennahda ». Comme vous le savez, il y a un nombre important de tlemcenniens qui résident à Oran. L'association « El Mansourah » a ,déjà 35 ans d'existence. Je pense que, d'une certaine manière, l'andalou est né aussi à Oran.
Parlez-nous de vos albums...
Mes Albums ? Ça va vous paraître peut être bizarre car, après plus de 35 ans dans ce domaine, je viens juste de boucler mon 1er album, que j'ai enregistré en 2014, et qui sera prochainement sur le marché. Cet album comportera une Nouba Sika dans le genre gharnati de Tlemcen. J'ai tardé à enregistrer pour plusieurs raisons.
Des projets ?
Pour le moment c'est l'animation des mariages et soirées privées... J'aimerais aussi pouvoir enregistrer un nouveau produit, que ce soit dans la Nouba, le Hawzi ou le Medh. Je ne veux pas être une star ni une diva, je veux juste avoir la chance de monter sur scène, et chanter aussi longtemps que je pourrais.


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