M. Mihoubi qui a donné à Djelfa le coup d'envoi de la manifestation « Ciné-ville », a précisé que cette commission se penchera notamment « sur les questions relatives aux salles de cinéma, au financement et aux lois régissant le marché du cinéma tels que la distribution et les assurances accordées aux distributeurs ». Cette commission va également s'intéresser aux textes traitant de la production et de la formation cinématographiques, a-t-il ajouté, soulignant que la relance du septième art nécessite la mise en place de formations spécifiques dans les métiers du cinéma tels que le son, l'image et l'éclairage. « D'énormes efforts doivent être consentis pour faire revivre le cinéma algérien », a déclaré Mihoubi qui a ajouté que ces efforts portent, entre autres, sur la récupération des salles de cinéma qui peuvent assurer des projections et qui sont au nombre de 75 recensées à l'échelle nationale. Il est d'ores et déjà prévu de confier la gestion des salles de cinéma et des cinémathèques appartenant au secteur de la culture à des entreprises rattachées au ministère de tutelle. Cette démarche permettra de doter ces structures en équipements de projection modernes, a-t-il observé, signalant à propos des salles fermées, que plusieurs wilayas ont été contactées en vue de leur mise sous tutelle du ministère de la Culture qui procédera à leur réhabilitation et réaménagement.