Le Premier ministre sahraoui a souligné, dans la matinée, en ouvrant les travaux, que la paix, la sécurité et la coopération entre les pays du Maghreb sont compromises par la politique destructrice » du Maroc. « Le Maroc, qui a perdu militairement la bataille et a échoué à la répression du combat du peuple sahraoui et qui tente de frapper la sécurité et la stabilité de la région du Maghreb, en visant ses peuples à travers le trafic de drogue et le soutien aux groupes terroristes et au crime organisé, doit renoncer à sa politique destructrice qui compromet la paix, la sécurité et la coopération entre les pays du Maghreb, afin de permettre à tous de poursuivre le processus de développement et d'édification et de faire face aux menaces communes », dit-il. Rappelant que cette université s'inscrit dans le cadre de la formation des cadres sahraouis « aux plans politique, scientifique, et technique, pour être au diapason des nouvelles mutations et progrès », le responsable sahraoui a indiqué que « le régime marocain poursuit sa politique de répression et d'intimidation contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés, allant jusqu'à la liquidation physique ». Taleb Omar a, également, rappelé les martyrs de l'intifadha pacifique, à l'instar de Mohamed Amine Hidala dont la famille et tout le peuple sahraoui réclament la vérité sur les circonstances de sa mort suspecte. Le responsable sahraoui a souligné, dans ce sens, que les droits de l'homme au Sahara occidental sont menacés plus que jamais, ce qui nécessite, a-t-il dit, de trouver un mécanisme neutre de contrôle ». Il a appelé, à l'occasion de cette université d'été, placée cette année sous le slogan « La politique marocaine dans la région : expansion, promotion de la drogue et instabilité », à la libération immédiate des détenus politiques dont ceux de Gdeim Izik et des prisonniers de guerre, la cessation des refoulements d'observateurs internationaux et la levée du blocus. Les travaux de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique se sont ouverts samedi dernier à Boumerdès, avec la participation de plus de 400 cadres dont des membres du gouvernement et des représentants du Front Polisario et du peuple sahraoui dans les territoires occupés.