Moscou veut une large coopération internationale dans la lutte contre Daech. « Il est de notoriété publique que la Russie a exprimé depuis longtemps sa préoccupation au plus haut niveau sur l'influence grandissante de cette organisation terroriste et la façon dont cette dernière monte en puissance en Syrie et en Irak », déclare le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant que son pays attend une réponse de ses partenaires. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a expliqué, lundi dernier, à son homologue américain, John Kerry, la position de Moscou sur ce dossier. Au cours de leur rencontre dans la capitale qatarie, Doha, il a souligné que « les actions non coordonnées de la communauté internationale aggravaient encore plus la situation ». Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a laissé entendre que les Américains pourraient lancer des frappes aériennes contre les forces syriennes pour défendre les rebelles « modérés » qu'ils ont entraînés et équipés. La Turquie, qui était hésitante jusque-là sur cette question, a annoncé, elle aussi, qu'elle va bientôt commencer à combattre Daech dans le nord de la Syrie.