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62ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : «L'acte syndical est lié à la sauvegarde des droits sociaux des travailleurs», selon Sidi Saïd
Pour le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd la formation syndicaliste est essentielle. «L'acte syndical n'est pas une fonction, c'est la conviction de s'engager dans l'intérêt des autres. C'est un travail noble », a-t-il relevé, hier, lors d'une conférence organisée par l'union syndicale de la wilaya d'Alger en commémoration au 62ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. M. Sidi Saïd a tenu a préciser que la dimension syndicale diffère à travers le monde et que les ingérences étrangères sont immenses. Selon lui, il faut lier l'action syndicale à l'action de l'épanouissement de la Nation. «Nous avons cette fierté génétique», a-t-il assuré. Le patron de la centrale syndicale s'est également réjoui de fêter l'évènement au siège de la direction de l'ETUSA, une entreprise publique de transport qui allait à un certain moment fermer et mettre ses 3 000 employés à la rue. « L'acte mené par les syndicalistes de l'ETUSA est un exemple de liaison de l'acte syndical à la sauvegarde des droits sociaux des travailleurs. Ça fait partie de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme », a-t-il fait remarquer. La rencontre animée par la présidente du Comité des femmes de la centrale syndicale, Mme Saada Rahmani s'est ensuite centrée sur les droits de la femme notamment sur la question de l'égalité des deux sexes dans le monde du travail et dans le domaine de l'exercice de la politique. Ainsi, Mme Nadia Ait Zai, avocate et maître de conférence à l'université de Ben Aknoun, a affirmé que les lois garantissant les droits de la femme existent en Algérie et qu'il faut juste trouver les mécanismes de les appliquer. Pour sa part, l'experte internationale en « Genre », Dr Nadia Bellal, a ajouté que la volonté est sérieuse au sommet de l'Etat et qu'au niveau des Partis politiques, on commence à se préparer à une plus grande représentativité de la femme comme l'indique l'article 31 bis de la constitution. Le problème, selon elle, se pose au niveau de la base où la femme doit savoir s'imposer. « Il faut changer de mentalité. Il faut se poser des questions sur les causes des différences entre les hommes et les femmes pour trouver des solutions aux problèmes qui existent», a-t-elle dit. Selon cette intervenante, quand les femmes sont suffisamment instruites, la croissance démographique devient moins grande, le taux de mortalité infantile baisse, les risques d'infection en VIH/SIDA mieux prévenus. Une femme instruite, c'est aussi, « des chances de bien-être au sein de la famille et une meilleure croissance économique ».