Est-ce que cette édition s'inscrit dans la même lignée que les précédentes éditions ? Bien évidemment. Nous avons tracé un sillon qui a débuté en 2003, nous essayons de le prolonger, de lui ouvrir des horizons pour aller le plus loin possible et cette édition s'inscrit dans la même lignée des précédentes éditions. Cette édition se distingue par une programmation riche, variée et éclectique, ponctuée par une nouvelle équipe de programmation puisque nous avons accueilli cette année Leila Aoudj comme directrice artistique et Samir Arjoun et Lilia Chouak, qui ne figurent plus dans la programmation. C'est quoi la nouveauté de cette édition ? Dans le vœu de répondre aux challenges tracés par notre association. On organise, pour la première fois, du 6 au 8 septembre, la première édition du « Bejaïa film laboratoire ». Cette démarche propose à huit porteurs de projets algériens, producteurs, réalisateurs et bailleurs de fonds venus d'Algérie et de l'étranger, une série d'événements tels que conférences, workshops etc. A cette rencontre, on notera la participation du président de la commission du FDATIC, une représentante du centre algérien de la cinématographie, un représentant du fonds sud-est. Cette année, on aura une table ronde intitulée « Intersection » qui se fera à travers deux volets : la photo et l'image. Nous aurons des photographes qui exposeront pendant ces rencontres à savoir l'exposition « Chawari3 » qui a déjà était présentée au large public à la galerie d'exposition « La Baignoire ». Sur quels critères vous vous êtes basé pour sélectionner les films ? Nous sommes restés fidèles à nos critères que nous avons fixés ces dernières années. Nous nous focalisons sur le cinéma qui nous questionne, le cinéma curieux, le cinéma qui met le spectateur dans une interaction, c'est-à-dire, ces rencontres qui favorisent l'échange entre l'objet filmique et le spectateur. C'est notre souci premier. Quels sont les réalisateurs présents ? Il y aura Malek Bensmaïl qui accompagne la projection de son film « Contre pouvoirs », Rabah Ameur Zaïméche pour son film « Histoire de Judas », Nassima Guessoum pour son film « 10 949 femmes », Claudia Molles pour son film « Amara », Omar Belkacemi pour son film « Lmuja », Yacine Mohamed Benelhadj pour son film « Je suis mort », Marianne Tardieu pour son film « Qui vive ». Quels sont les objectifs que vous comptez atteindre cette année ? C'est de se maintenir pour aller vers une prochaine édition, d'être dans une ambiance qui donne envie de continuer à faire ce travail. Parlez-nous des difficultés que vous rencontrez au sujet du sponsoring... A vrai dire, nous rencontrons des difficultés dans le domaine du sponsoring culturel surtout que nous sommes une jeune association. Ceci dit, nous essayons d'exister en dépit de cette situation. Nous espérons obtenir un soutien du ministère de la Culture. A cette occasion, je profite pour remercier l'APC et l'APW de Bejaïa qui sont les premiers partenaires de ces rencontres cinématographiques. Vos projets... Dès la fin de ces rencontres, nous nous attelerons à préparer la prochaine édition, organiser les activités annuelles de l'association comme les ciné-clubs, la nuit du court métrage, la nuit du clip et autres.