Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que la scène artistique perdait, avec la disparition du regretté Boudjemâa El Ankis, une de ses figures de proue et un des monuments de la chanson châabi. « La scène artistique perd avec la disparition de Boudjemâa El Ankis une de ses figures de proue et un des monuments de la chanson châabi », a souligné le président Bouteflika, dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, ajoutant que « l'artiste compte parmi ceux qui ont contribué remarquablement à l'essor culturel et artistique qui a accompagné le processus d'édification et de construction, amorcé par le pays au lendemain du recouvrement de la souveraineté nationale ». Le chef de l'Etat d'ajouter : « Le grand regretté de la scène artistique algérienne faisait partie de cette élite d'artistes qui ont voué leur talent au service de leur peuple auquel ils ont légué un riche patrimoine de chansons raffinées ». « L'artistite Boudjemaâ El Ankis s'est distingué par un haut sens moral et un engagement exemplaire dans l'accomplissement de sa mission artistique », a écrit le président Bouteflika, soulignant que « le défunt s'est montré d'une grande générosité envers les jeunes talents auxquels il prêtait main-forte ». « Boudjemâa El Ankis restera à jamais un exemple à suivre pour tous les adeptes de la chanson châabi, dont il demeurera un des grands symboles », poursuit le président de la République. Le chef de l'Etat a appelé les amateurs de la chanson à se lancer sur la voie du regretté El Ankis et celle d'autant d'hommes de lettres et d'art, afin de continuer la marche de promotion de l'art et gagner le degré de raffinement qui sied à une civilisation qui a contribué à l'enrichissement du patrimoine de l'humanité. En cette douloureuse circonstance, le président Bouteflika a adressé ses condoléances à la famille du défunt et prié Dieu Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son vaste Paradis.