Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a souligné, lundi dernier à Alger, que le projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique visait à ancrer l'esprit de la recherche chez les entreprises économiques et industrielles. Hadjar, qui répondait aux questions des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué que le projet de loi vise à adapter les résultats de la recherche et les exploiter dans le domaine économique. Il a précisé que le nouveau texte contient de « nouveaux mécanismes » susceptibles de valoriser les résultats de la recherche scientifique, ajoutant que la programmation des thèmes de ces recherches se fait selon des plans de développement économique. Concernant les laboratoires de recherche, Hadjar a affirmé que le ministère procédera à l'évaluation de toutes les activités y afférentes. Pour ce qui est du financement de la recherche scientifique, le premier responsable du secteur a précisé que cela « se fait de manière indirecte » et que les équipes de recherche seront financées, ajoutant que ce « financement restera au niveau de l'université ». A une question sur le plagiat scientifique, le ministre a estimé qu'il s'agit d'une pratique « qui se fait à petite échelle », ajoutant que toutes les mesures sont prises pour faire face à ce genre de pratiques dont le renforcement du rôle du conseil de déontologie. Concernant la fuite des cerveaux et le classement des université algériennes, Hadjar a relevé que ces deux questions sont traitées « avec excès » par les médias, appelant ces derniers à revoir avec précision les statistiques relatives à la fuite des compétences et les critères du classement mondial des universités. Le ministre a enfin souligné que son secteur œuvre à élargir le système de numérisation documentaire au profit de la communauté universitaire, ce qui permettra aux étudiants, a-t-il dit, d'avoir l'accès en ligne et gratuit à toutes les bibliothèques du monde ».