Travaux publics : changements dans le cahier de charges l Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a indiqué hier, lundi, à Tlemcen, que le cahier de charges des grands projets de son secteur connaîtra des changements qui seront annoncés bientôt. Ces changements assureront la poursuite des travaux sans interruption et éviteront des erreurs que peut commettre l'entreprise de réalisation à cause de mauvaises études techniques des sols, a affirmé le ministre lors d'un point de presse en marge de sa visite d'inspection dans la wilaya. M. Ouali a souligné que ces changements imposés par la politique de rationalisation des dépenses commence par une organisation des moyens de travail et leur disponibilité au chantier de manière à garantir un travail continu. Le premier changement exige à l'entrepreneur la disponibilité de tous les moyens humains et matériels avant le lancement du projet pour ne pas perturber le travail, a-t-il ajouté. Recherche scientifique : impliquer l'entreprise économique l Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a souligné hier lundi à Alger que le projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique visait à ancrer l'esprit de la recherche chez les entreprises économiques et industrielles. M. Hadjar qui répondait aux questions des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué que le projet de loi vise à adapter les résultats de la recherche et les exploiter dans le domaine économique. Il a précisé que le nouveau texte contient de «nouveaux mécanismes» susceptibles de valoriser les résultats de la recherche scientifique, ajoutant que la programmation des thèmes de ces recherches se fait selon des plans de développement économique. Concernant les laboratoires de recherche, M. Hadjar a affirmé que le ministère procédera à l'évaluation de toutes les activités y afférentes. Foncier agricole : cap sur l'exploitation régulière et intensive l Le ministre de l'agriculture, du développement rural et de la pêche, M. Sid-Ahmed Ferroukhi a insisté, lundi à Djelfa, sur la nécessité d'aller vers une exploitation régulière et intensive du fon-cier agricole, afin d'impulser une nouvelle dynamique au secteur.«L'option privilégiée actuellement par l'Etat est d'arriver à une exploitation permanente et intensive de l'ensemble du foncier agricole, quelque soit la nature de la concession et de l'activité exercée», a indiqué le ministre, en marge d'une rencontre de concertation avec des exploitants agricoles, issus des régions steppiques, ajoutant que les pouvoirs publics sont disposés à accompagner les exploitants qui s'inscrivent dans cette démarche». M. Ferroukhi a appelé ces derniers à s'éloigner, autant que possible, des «sentiers bureaucratiques» et à emprunter la voie tout tracé par l'Etat qui n'a jamais, jusqu'à présent, ménagé aucun effort pour développer l'activité agricole et améliorer les conditions de vie des populations rurales. Finances : pour l'édification d'une économie souveraine l La nécessité d'une «économie diversifiée et souveraine, à l'abri des fluctuations économiques mondiales», a été mise en avant, hier lundi, à Biskra, par un responsable central du ministère de l'Industrie et des mines. «La construction d'une économie souveraine passe par l'encouragement de l'investissement dans les secteurs prioritaires notamment celui des industries mécanique, métallurgique et alimentaire», a précisé le directeur des études au département des grands projets et des investissements directs étrangers directs, Salah Bousbiâ, lors d'une journée d'information sur la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, tenue à la salle de conférences de la wilaya. L'encouragement des investissements dans ces secteurs «réduira progressivement les importations, diversifiera la production et augmentera les possibilités d'exportation», a-t-il souligné.