Les procédures d'identification des victimes et de recherche des disparus de la bousculade de Mina « sont très complexes », a indiqué à l'APS, hier, à La Mecque, le consul général d'Algérie à Djeddah, Abdelkader Kacimi El Hassani. Kacimi El-Hassani a indiqué que « ce n'est qu'après le retour de tous les hadji algériens de Mina que pourra être comptabilisé le nombre des disparus ». Le consul général a insisté sur la complexité de cette opération, au regard de l'« ampleur de la tragédie » et aux difficultés d'accès aux informations et aux hôpitaux et morgues saoudiens, liées aux procédures internes du pays hôte. Les autorités saoudiennes n'ont pas encore communiqué les résultats des opérations d'identification des victimes, « toujours en cours », selon Kacimi. Des réunions permanentes sont tenues depuis le drame pour suivre et entreprendre des plans d'action pour identifier les victimes et retrouver les égarés, a indiqué le diplomate algérien. « Les équipes de la mission nationale du hadj sont mobilisées à cet effet et une équipe médicale effectue des tournées au niveau des hôpitaux proches des lieux du drame, à Djeddah et même à Taif », a-t-il affirmé.