Lamamra, qui participe aux travaux de la 70e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, placée sous le thème « l'action au cœur d'un nouvel engagement », s'est entretenu avec la présidente de la Confédération suisse et les ministres des Affaires étrangères tchadien, bulgare, équatorien, nord-coréen, néo-zélandais, en marge du Sommet pour l'adoption de l'agenda post-2015. Avec la présidente de la Suisse, Simonetta Sommaruga, il a été convenu « d'œuvrer de concert pour le renforcement de la coopération bilatérale, la concertation politique et de la consolidation de la coopération économique ». Mme Simonetta a souligné, lors de cet entretien, « l'important rôle que joue l'Algérie dans la stabilisation de la région sahélo-saharienne » et elle a félicité Alger pour « le succès de sa médiation dans l'aboutissement de l'accord de paix au Mali ». Les questions internationales notamment la situation dans le Sahel, en Libye et dans la Corne de l'Afrique, ont fait l'objet d'un examen et d'un échange approfondi entre les deux parties. La rencontre avec le ministre tchadien, Moussa Faki Mahamata, a été l'occasion pour les deux responsables de « s'informer mutuellement sur les développements politiques et les avancées économiques et sociales dans les deux pays et d'échanger leurs analyses respectives sur les questions internationales d'actualité notamment la situation en Libye au Mali ». Lamamra a saisi cette occasion pour rendre hommage au soutien du Tchad aux efforts de l'Algérie pour ramener la paix et la stabilité au Mali, sachant que le Tchad a participé aux travaux de l'équipe de médiation dans le cadre du dialogue intermalien. Dans le cadre du renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la bande sahélo-saharienne, les deux ministres se sont félicités de la signature prochaine de la convention de coopération et de coordination en la matière. Lors de son entretien avec son homologue bulgare, Daniel Mitov, Lamamra s'est félicité de « la redynamisation » des relations algéro-bulgares avec la tenue de la dernière session de la commission mixte. Les deux ministres ont, à cet effet, exprimé leur volonté de renforcer les relations bilatérales notamment sur les plans économique et politique. La question des flux migratoires, la situation en Syrie et la lutte contre l'organisation terroriste appelée « l'Etat islamique en Irak et au Levant » ont pris une bonne place dans l'échange entre Lamamra et son homologue bulgare. Au cours de l'entretien avec son homologue équatorien, Xavier Lasso Mendoza, il a été procédé à un large échange de vues sur un certain nombre de questions liées à l'état des relations bilatérales et aux perspectives offertes pour leur développement afin d'élever les rapports algéro-équatoriens au niveau des potentialités des deux pays. Le ministre équatorien a invité l'Algérie à ouvrir une ambassade à Quito, selon la même source. La question de la volatilité des prix du pétrole et le prochain Sommet Amérique du Sud-Afrique (2016) ont fait l'objet d'un examen et d'un échange approfondi des vues entre les deux responsables. Lors de la rencontre de Lamamra avec le ministre nord-coréen, Ri Su Yon, les deux parties se sont félicitées de l'étroite concertation et coordination des positions des deux pays dans les enceintes internationales. Le ministre d'Etat a marqué « la volonté de notre pays à renforcer les relations de coopération existantes entre les deux pays et leur donner un nouvel élan avec le lancement de la grande commission mixte pour consolider les succès accompli à ce jour ». Durant son entretien avec Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Lamamra a souligné que « le désarmement nucléaire est une question clé pour la promotion de la paix et de la sécurité internationale », ajoute le communiqué. Il a affirmé que l'Algérie avait toujours plaidé « en faveur du droit inaliénable des Etats parties au développement à la recherche et à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Les deux responsables n'ont pas manqué de souligner leur volonté d'œuvrer au renforcement de la coopération entre l'Algérie et l'AIEA pour une meilleure mise en œuvre des objectifs de développement durable, adoptés dans le cadre du programme de développement pour l'après-2015. Lamamra a rencontré également son homologue néo-zélandais, Murray Mccully. L'entretien a donné lieu à un large échange de vues sur la coopérationinternationale contre le terrorisme ainsi que sur les crises en Libye, dans le Sahel, en Irak et en Syrie. L'accent a été, également, mis sur l'engagement de la Nouvelle-Zélande dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU et sa responsabilité en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité.